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Un outil de professionnel à petit prix

Avec sa version 6, Paint Shop Pro, de Jasc, se pose en concurrent de Photoshop, mais il gagnerait à être plus facile d’accès pour les débutants.

Au fur et à mesure des versions, Paint Shop Pro s’enrichit de nouvelles fonctions. Mais, dans le même temps, il devient plus complexe. Cette sixième édition propose, pour moins de 1 000 F (152 e), des outils élaborés destinés aux professionnels de la retouche d’image. Elle permet notamment la gestion de calques vectoriels, ce qui constitue sa principale nouveauté.
Les néophytes, eux, doivent passer par une aide qui n’est pas toujours très explicite, et ils risquent d’êtres déçus par une approche trop technique, là où d’autres logiciels comme PictureIt, de Microsoft, offrent une assistance permanente.

Le texte peut épouser des courbes

De prime abord, l’interface de Paint Shop Pro 6 n’a pas réellement changé, à l’exception des palettes d’outils qui se ferment automatiquement dès que l’on cesse de les exploiter. C’est pratique pour libérer l’espace de travail.
Les habitués des précédentes versions du logiciel remarqueront aussi l’apparition de trois icônes dans la palette de gauche. Il s’agit d’outils d’illustrations vectorielles. Simples à utiliser, ils permettent d’ajouter des formes (rectangle, rond, etc.) à des images.
Egalement vectoriel, le texte peut désormais être modifié et épouser des courbes préalablement créées à l’aide de ces trois nouvelles fonctions. Malheureusement, les filtres et les autres outils très performants de Paint Shop Pro ne peuvent être appliqués aux formes et aux textes vectoriels. Résultat : pour obtenir les effets somptueux auxquels ce programme nous a habitués, ces formes doivent être préalablement converties au format bit map. C’est regrettable, car une fois la conversion effectuée, on perd toute la souplesse de maniement du tracé vectoriel.
Malgré cette limitation, Paint Shop Pro reste un outil puissant, notamment pour la gestion des couches qui a encore été améliorée dans cette nouvelle version. Ainsi, pour retoucher un calque, il n’est plus nécessaire de passer par les menus. Il suffit effectivement de le sélectionner dans la palette pour accéder à différentes fonctions (opacité, visibilité, etc.) et de lui appliquer des filtres dont l’effet est immédiatement visible sur l’image originale. Et si le résultat n’est pas conforme à ce que l’on attendait, on peut toujours annuler, ou même rétablir, si besoin est, les dernières manipulations effectuées.
Pour les images destinées à être publiées sur le Web, Paint Shop Pro est doté d’un assistant pour créer et optimiser des fichiers au format Gif et JPeg ainsi que d’un module pour la réalisation d’animations Gif.
Ces nouveautés sont à ajouter à l’intégration des filigranes numériques (Digimarc), qui servent à signer une image pour la protéger. Enfin, ce ne sont pas moins de 120 pilotes pour autant d’appareils de photo numérique qui sont livrés pour récupérer directement les images.

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Marie Varandat