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Un grand pas pour Vivendi, un petit pas pour la télévision interactive

L’acquisition du canadien Seagram ne devrait pas bouleverser la donne dans l’univers de la télévision interactive, déjà dominé par les bouquets satellitaires français.

” Cette acquisition ne changera pas grand chose “, estime Gilles Fontaine, responsable du département médias de l’ Idate. Pour l’analyste, il est nécessaire de séparer la télévision interactive en deux volets : l’accès à Internet par le biais de la télévision, et les services interactifs intégrés dans l’environnement télévisuel.L’intégration de la maison de disque Polygram pourrait renforcer les services proposés par Canal+, en offrant la possibilité de télécharger des morceaux au format MP3 grâce à sa télévision.Mais Internet n’est pas vraiment concerné. “Au départ, les sociétés comme WebTV ?” achetée par Microsoft ?” ont privilégié l’accès à Internet, et l’on peut dire que c’est plutôt un échec. En revanche, l’interactivité supplémentaire apportée par CanalSatellite ou TPS est plus convaincante”.Résultat : “Canal+ et TPS sont leaders mondiaux dans ce domaine”, affirme Gilles Fontaine. Le coup de pouce de Seagram ne sera cependant pas de trop pour garder une avance sur l’offre récente de WebTV et dAOL TV.

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Renaud Edouard