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Un ambassadeur techno

Philippe Coste, ancien conseiller économique aux États-Unis, va promouvoir l’Idate à l’international.

“Le seul modèle qui ait fait ses preuves [sur internet], c’est celui d’AOL. L’abonné paie et accède au contenu maison, qu’il consomme à satiété.” Ce constat ?”plébiscite de la vente de l’accès aux contenus, par opposition à la facturation des seuls contenus?” a été émis par Philippe Coste aux Journées internationales de l’Institut de l’audiovisuel et des télécommunications en Europe (Idate), en novembre. L’homme s’exprimait en conseiller économique de l’ambassade de France à Los Angeles. Depuis, cet énarque a pris la direction du développement international de l’Idate, où il s’est spécialisé dans l’analyse des industries des télécoms, de l’audiovisuel et de l’informatique.Depuis cinq ans, représentant le ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie (Minefi), il remplissait un rôle de médiateur, pour les start-up désireuses de s’implanter outre-Atlantique et pour les acteurs français souhaitant savoir ce qui s’y passait. À la clé, un gros carnet d’adresses ! “J’ai notamment organisé la visite de la Silicon Valley pour [les ministres] Strauss-Kahn et Pierret, en 1998 et en 2000″, précise-t-il. C’est à cette période qu’il rencontre Francis Lorentz, alors président de la Mission Commerce électronique au Minefi. Devenu président de l’Idate en 2000, il lui a proposé de rejoindre cette association, de 25 sociétés, dont France Telecom.Mais l’opérateur “n’est plus le bailleur de fonds principal”, rappelle Philippe Coste. Et d’insister sur l’indépendance de l’institut, qui s’autofinancerait avec un budget de fonctionnement de 6 millions d’euros pour 40 consultants ?”“60 % de ses revenus proviennent des cotisations et 40 % des ventes des études”. La mission de Philippe Coste consiste à recruter des membres en Europe, en organisant des séminaires, mais aussi “à renforcer le réseau de partenaires à l’étranger pour réaliser études et publications”. Plus une fonction de communicant que de technophile : “C’est plus la dynamique sociale, économique et culturelle suscitée par la technologie qui m’intéresse”, confirme-t-il.

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Valérie Quélier