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Trois obstacles à surmonter

Avant que l’Internet électrique ne se répande à grande échelle, les opérateurs devront s’employer à résoudre certaines difficultés techniques et légales.

Les chutes de débit

Dans un appartement, le moteur de certains appareils en fonctionnement, un sèche-cheveux par exemple, est susceptible de ralentir les débits de la connexion Internet. En outre, la qualité de la transmission baisse si la longueur d’un réseau dépasse 300 m.

L’absence de normes

Les courants porteurs oscillent entre 1,6 MHz et 30 MHz. Dans cet intervalle, le fil électrique se comporte comme une antenne radio. Or, cela correspond à des fréquences réservées, dans certains pays, à des usages militaires ou à des radios amateurs. Des organismes (Cenelec et ETSI) travaillent sur une norme européenne pour définir les fréquences autorisées pour les courants porteurs.

Le statut juridique d’EDF

Le producteur d’électricité RWE Powerline a dû attendre l’autorisation du parlement allemand, votée fin mars, pour lancer son offre, qui concurrence le marché des télécoms. Mais cela n’est pas possible en France, où EDF n’a pas le droit de concurrencer les opérateurs de télécommunications en exploitant son propre réseau.

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Didier Castelnau