Troc en stock
Pour faire des économies, les start-up reviennent à l'un de leurs premiers modes de fonctionnement : s'échanger services, publicité, matériel. Et même du personnel.
" Pour étaler les charges salariales, je conseille à mes start-up de mutualiser le personnel. Par exemple, ABCom et Presse & Vous ont embauché une seule assistante et se la partagent. J'essaie de convaincre toutes les jeunes pousses de mon portefeuille de faire de même ", explique Thomas Legrain, fondateur de Coach' Invest. Il espère que deux de ses autres poulains partageront prochainement, pour leur implantation en Rhône-Alpes, un bureau et un commercial. En temps de crise, les start-up sont revenues aux bonnes vieilles méthodes utilisées avant la bulle internet, notamment le troc. Ce procédé était essentiellement utilisé pour de l'échange de visibilité commerciale, sous forme de bannières publicitaires.Mais, aujourd'hui, tout y passe. Patrick Robin, de Laformuleweb, a convaincu son imprimeur de lui concéder une remise sur ses travaux d'imprimerie en échange de la réalisation de son site web. Du côté d' Aufeminin.com, Anne-Sophie Pastel échange son espace publicitaire en ligne avec un titre de la presse féminine. Dans une start-up spécialisée dans l'emailing, on a préféré échanger l'hébergement du serveur d'une société positionnée sur le secteur du net-marketing contre des conseils. Toutes les start-up multiplient ce type d'initiative avec un seul objectif : ne pas toucher à leur trésorerie.
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