Le second Samsung Galaxy Unpacked de 2023 a été riche en annonces. Les Samsung Galaxy Z Fold 5 et Galaxy Z Flip 5 étaient les stars de l’évènement. Les principaux changements de ce dernier reposent sur sa nouvelle charnière et son écran externe beaucoup plus grand. L’expérience s’en trouve-t-elle transformée par rapport au Galaxy Z Flip 4 ? On vous dit tout dans ce test.
Ça bouge dans le petit monde des smartphones pliants. Premier constructeur, et longtemps seul sur ce segment, Samsung s’est imposé au fil des années comme leader dans le domaine. Mais la concurrence s’est intensifiée depuis un an, avec des modèles de plus en plus convaincants.
Dans la même catégorie que le Galaxy Z Flip 5, on citera par exemple l’Oppo Find N2 Flip ainsi que le Motorola Razr 40 Ultra qui sont venus très sérieusement concurrencer le Galaxy Z Flip 4, le dépassant sur certains points. Voyons si Samsung arrive à remettre les pendules à l’heure avec son Z Flip 5.
Prix et date de sortie du Samsung Galaxy Z Flip 5
Disponible en couleurs Crème, Lavande, Vert d’eau et Graphite, le Galaxy Z Flip 5 profite également de coloris exclusifs sur le site de Samsung : Argent, Cobalt, Vert et Jaune.
La date de sortie officielle du Samsung Galaxy Z Flip 5 est fixée au 11 août 2023.
Le smartphone pliant est disponible à la vente au prix conseillé de 1199 € dans sa version avec 8 Go de RAM et 256 Go de stockage. Pour la version avec 512 Go de stockage, il faudra débourser 1339 €, ou profiter de l’offre de lancement qui se termine le 10 août 2023 (toujours sur le site de la marque) et qui vend la version 512 Go au prix de la 256 Go.
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BoulangerSamsung propose par ailleurs des offres de reprises plus ou moins généreuses pour vos smartphones, tablettes, ordinateurs, montres connectées et écouteurs sans fil. De nombreuses marques sont concernées par cette offre de reprise.
Le prix de départ du Galaxy Z Flip 5 est donc 90 € plus élevé que celui du Galaxy Z Flip 4 à sa sortie. Samsung a cependant doublé la capacité de stockage par rapport au modèle précédent.
Design : un moment charnière
Évoquons tout de suite l’éléphant dans la pièce : le Galaxy Z Flip 5 à un nouvel écran externe, BEAUCOUP plus grand que celui du Z Flip 4. On passe de 1,9 pouce à 3,4 pouces. De quoi offrir de nouveaux usages, nous y reviendrons dans la partie interface. Cela ne vous a pas échappé, il a la forme d’un dossier.
D’un point de vue purement esthétique, l’intégration de ce nouvel écran externe est très réussie. Samsung a fait le choix de contourner les deux modules caméra et le flash, qui ne sont plus positionnés verticalement, mais horizontalement. Ainsi, les bordures en haut, à droite et à gauche sont symétriques, laissant une large bordure noire sur la partie basse.
Un choix différent de l’écran externe du Motorola Razr 40 Ultra qui vient épouser le bloc caméra, mais laisse une large bande noire au-dessus de la dalle.
Les boutons de réglage du volume et celui de mise sous tension (qui abrite le lecteur d’empreinte) sont placés sur la partie haute de la tranche droite du téléphone. S’ils tombent parfaitement sous le doigt lorsque le téléphone est plié, on ne peut pas en dire autant lorsque le mobile déplié.
L’autre changement de conception le plus marquant de ce Z Flip 5 par rapport à son prédécesseur concerne la charnière. Elle est cette fois en « goutte d’eau », ce qui permet au smartphone d’être parfaitement plat quand il est replié sur lui-même. Samsung n’est pas le premier à le faire, mais se devait de le faire pour rattraper la concurrence.
Concrètement, cela permet au Z Flip 5 d’être un peu plus fin quand il est plié, mais aussi de mieux protéger son écran interne. Ce dernier profite d’ailleurs toujours d’une garantie d’au moins 200 000 ouvertures/fermetures. De quoi voir venir pendant au moins cinq ans.
Le smartphone pliant de Samsung est protégé par du verre Gorilla Glass Victus 2 et de l’aluminium Armor. C’est ce qui se fait de mieux sur le marché aujourd’hui. La surface en verre rend le téléphone glissant en main ou sur certaines surfaces, tout en ayant la fâcheuse tendance à garder les traces de doigts. Une coque de protection viendra résoudre ces « problèmes ».
En revanche, il ne profite « que » de la certification IPX8. Cela signifie qu’il peut être immergé dans l’eau douce à plus d’un mètre de profondeur pendant 30 minutes. En revanche, le Galaxy Z Flip 5 n’est pas résistant à la poussière.
Malgré son écran interne de 6,7 pouces, le Z Flip 5 est relativement léger, avec 187 g sur la balance. Les tranches plates facilitent la préhension et, une fois plié, il se range même dans les poches des jeans les plus étroits. Cependant, n’oublions pas qu’il est deux fois plus épais (15,1 mm) une fois plié, malgré sa cure d’amaigrissement par rapport au Z Flip 4. Et oui, l’écran externe peut être utilisé avec une seule main.
Le format si particulier du Z Flip 5 lui permet de « tenir sur lui-même » pour regarder une vidéo ou prendre une photo, nous aurons l’occasion d’y revenir plus loin dans notre test.
Écran : deux fois plus de plaisir
Commençons par l’écran interne du Z Flip 5. Il profite d’une diagonale de 6,7 pouces avec une définition de 1080 × 2640 pixels, ce qui lui offre une résolution confortable de 425 ppp.
La technologie LTPO de la dalle OLED permet à l’écran de passer d’un taux de rafraichissement de 1 à 120 Hz en fonction des contenus affichés à l’écran. Vous pouvez toujours le bloquer à 60 Hz pour privilégier l’autonomie à la fluidité.
Comme le Z Flip 4, le Z Flip 5 n’offre pas la meilleure colorimétrie dès la sortie de la boite. Avec un delta E mesuré à 5,52 en mode « Vif », la dérive colorimétrique est visible. Idéalement, il faut être en dessous de trois pour avoir des couleurs « justes ».
Un cap que l’on ne passe malheureusement pas grâce au mode d’écran « Naturel » qui descend jusqu’à un delta E de 4,54. Comme vous pouvez le constater sur le tableau ci-dessous, la concurrence ne fait pas beaucoup mieux.
Ecran : le Samsung Galaxy Z Flip 5 face à la concurrence
En revanche, le Galaxy Z Flip 5 prend la tête du classement des smartphones pliants avec l’écran le plus lumineux grâce à une luminosité moyenne de 1040 cd/m2. C’est plus que celle du Z Flip 4, mais aussi à celle de l’Oppo Find N2 Flip qui tenait le précédent record.
Rappelons que l’écran interne est en verre ultra-fin, avec un film de protection préappliqué dessus. Il profite ainsi d’un contraste infini, mais aussi d’une pliure qui ne nous a pas semblé avoir beaucoup évolué depuis le Z Flip 4. Elle est quasiment invisible lorsque l’écran est allumé, mais on la sent lorsque notre doigt passe dessus. Passé quelques minutes, elle se fait très vite oublier.
Qu’en est-il de la qualité du deuxième écran XXL du smartphone ? Il affiche une diagonale de 3,4 pouces, avec une définition de 720 x 748 pixels. C’est moins que le Razr 40 Ultra, mais cela reste largement suffisant pour profiter d’une belle finesse d’affichage.
Bien que nous n’ayons pas pu mesurer précisément la luminosité de l’écran externe, cette dernière nous a semblé excellente. Nous n’avons eu aucun mal à utiliser l’écran par un grand soleil. Le taux de rafraichissement est limité à 60 Hz. C’est bien moins que les 144 Hz de l’écran externe du Razr 40 Ultra, mais pour être honnêtes nous n’avons pas vraiment fait la différence…
Quant aux fonctionnalités offertes par ce second écran, nous y reviendrons plus tard dans le test.
Performances : le plus puissant des pliants
N’y allons pas par quatre chemins, les benchmarks désignent le Z Flip 5 comme le smartphone pliant le plus puissant du moment. Cela n’a rien d’étonnant dans la mesure où il est équipé de la puce la plus mobile la plus puissante sur Android : le Snapdragon 8 Gen 2 de Qualcomm.
Sur AnTutu, il devance donc logiquement ses concurrents équipés de SoC puissants, mais qui fêtent déjà leur un an, comme le Snapdragon 8+ Gen 1 ou le Dimensity 9000+.
AnTuTu : le Samsung Galaxy Z Flip 5 face à la concurrence
Geekbench : le Samsung Galaxy Z Flip 5 face à la concurrence
Le constat est le même pour ce qui est performances 3D. Le téléphone se montre très à l’aise pour faire tourner les jeux les plus exigeants du Play Store, avec une faiblesse tout de même : la chauffe. Comme sur le Z Flip 4, Samsung cherche l’équilibre entre performances et températures dans ce petit gabarit.
Cela se traduit par un effet d’étranglement important qui vient réduire les performances 3D de la puce à 40 % lorsque le téléphone est fortement sollicité. Avec une amplitude mesurée de 19,1°C, le Galaxy Z Flip 5 est plus chaud que ses concurrents lorsqu’il est poussé dans ses retranchements.
GFXBench : le Samsung Galaxy Z Flip 5 face à la concurrence
3DMark et température : le Samsung Galaxy Z Flip 5 face à la concurrence
C’est par exemple le cas sur Genshin Impact que nous n’avons eu aucun mal à faire tourner avec les graphismes à fond en 30 images par seconde. Aucun ralentissement non plus à déplorer en poussant tout au maximum et en allant chercher les 60 i/s.
Mais dans ce dernier test, la partie haute du smartphone chauffe beaucoup après seulement 10 minutes de jeu et la batterie chute tout aussi rapidement. Le Galaxy Z Flip 5 est donc un smartphone performant qui fait preuve d’une réactivité sans faille au quotidien. Il est aussi en mesure de faire tourner tous les jeux Android de manière confortable, mais pas à fond.
Autonomie et charge : mention passable
Le Galaxy Z Flip 5 est équipé d’une batterie de 3700 mAh, identique à celle du Galaxy Z Flip 4. Samsung mise sur sa nouvelle puce, mieux optimisée, pour améliorer l’autonomie de son smartphone pliant.
D’après nos tests, l’autonomie en streaming vidéo est la même, à deux minutes près. Concernant l’autonomie polyvalente, elle gagne presque 1h20 par rapport à son prédécesseur. Le pari est donc gagné, du moins sur le papier.
En effet, le Galaxy Z Flip 5 n’a pas à rougir face à la concurrence et se positionne parmi les meilleurs smartphones pliants en matière d’autonomie. Tout cela avec la plus petite batterie de ce comparatif. On regrette que Samsung n’ait pas réussi à intégrer une batterie plus conséquente pour mettre tout le monde d’accord.
Autonomie et charge : le Samsung Galaxy Z Flip 5 face à la concurrence
Dans les faits, vous allez devoir passer par la case recharge tous les soirs si vous utilisez beaucoup le Z Flip 5, ce qui a été notre cas pendant ce test. Si vous y allez doucement, la journée et demie est atteignable, mais pas beaucoup plus.
La vitesse de charge n’évolue pas non plus avec 10W en sans-fil et 25W en filaire. Comptez 34 minutes pour retrouver 50 % de batterie et 1h41 pour aller jusqu’à 100%. Il reste le plus lent de sa catégorie et aucun chargeur n’est fourni dans la boite.
Interface : un goût d’inachevé
Le Galaxy Z Flip 5 tourne sous Android 13 avec l’interface maison One UI dans sa version 5.1.1. Si vous avez eu entre les mains un smartphone Samsung récent, vous ne serez pas dépaysé. Le constructeur coréen parvient à prendre le meilleur d’Android tout en y ajoutant des fonctionnalités pertinentes.
On pense par exemple à la possibilité de déplacer plusieurs applications en même temps vers une autre page de l’écran d’accueil. OneUI 5.1.1 permet maintenant d’enregistrer une disposition d’écran fractionné et de basculer vers la vue multifenêtre d’un simple glissement avec deux doigts depuis le bas de l’écran.
Crédit : 01net / Samsung
Les palettes de couleurs d’Android 13 qui s’adaptent à votre fond d’écran sont évidemment de la partie. Samsung vous laisse également le choix entre Google Discover et Samsung O pour les news qui s’affichent sur le bureau de gauche.
Le mode Flex
Le mode Flex est toujours de la partie. Pour l’activer, vous devez vous rendre dans l’onglet « Labs » du téléphone qui se trouve lui-même dans l’onglet « Fonctions avancées » des Paramètres. C’est ici que vous pouvez forcer le mode multifenêtre pour les applications qui ne le prennent pas en charge.
En effet, si certaines applications basculeront automatiquement le contenu affiché sur l’écran du haut lorsque le téléphone est plié (YouTube ou l’application appareil photo par exemple). D’autres (la majorité) n’ont pas été optimisées pour cet affichage. C’est là que le mode Flex intervient.
Une fois le mode Flex activé, une petite icône s’affiche dans le coin inférieur gauche de l’écran pour l’utiliser. Lorsque vous cliquez dessus, un menu apparait avec cinq boutons : multifenêtre, baisser le panneau des notifications, capture d’écran, pavé tactile et « plus d’options ». Ce dernier affiche le réglage de la luminosité, du volume, et l’accès aux paramètres du mode Flex.
L’interface de l’écran externe
Au même titre que le mode Flex, l’affichage des applications sur l’écran externe et la navigation par gestes sur ce même écran sont considérés comme des fonctions expérimentales.
Depuis cet écran, vous pourrez activer le multifenêtre pour toutes les applications, utiliser le mode de navigation de l’écran principal sur l’écran externe et autoriser certaines applications à s’afficher sur l’écran externe.
Car oui, contrairement à ce que propose Motorola sur son Razr 40 Ultra, le Galaxy Z Flip 5 ne peut pas afficher toutes les applications installées sur le téléphone. Samsung a fait le choix de ne proposer que celles qui ont été optimisées. Pour l’instant, elles se comptent sur les doigts des deux mains. Le constructeur assure que d’autres applications (populaires) suivront.
Pour l’instant, il est possible d’utiliser Google Maps sans ouvrir le téléphone, ce qui est assez pratique, bien que cela demande un petit temps d’adaptation. Répondre à un SMS ou à un message WhatsApp est également possible, notamment grâce à l’affichage complet du clavier.
Bien que les applications YouTube et Netflix soient compatibles, regarder des vidéos sur un si petit écran a un intérêt limité. On préfèrera les ouvrir sur l’écran interne, même en mode Flex quitte à les afficher uniquement sur la partie haute de l’écran.
Pour son second écran, Samsung a voulu proposer une interface familière. Ainsi, l’écran d’accueil peut être personnalisé avec différents fonds d’écrans. Un geste sur la droite affichera les notifications, un geste vers le bas affichera les raccourcis. Glissez votre doigt vers la gauche affichera les widgets/bureaux un par un.
Ces derniers peuvent être ajoutés, supprimés et classés comme bon vous semble. On retrouve par exemple la météo, le calendrier, l’historique des appels, vos contacts favoris, l’alarme, votre activité physique, le minuteur ou encore le cours de quelques actions boursières.
Pour naviguer plus rapidement, il est possible de pincer l’écran avec deux doigts, ce qui vous donnera une vue d’ensemble des bureaux. Enfin, un geste vers le haut reviendra à l’écran d ‘accueil (si vous avez activé cette option dans le mode Flex).
Si l’on salue les efforts produits par Samsung pour proposer une interface léchée et intuitive sur son écran externe, le manque d’applications compatibles vient handicaper l’expérience utilisateur. Espérons que des mises à jour logicielles viennent corriger cela rapidement.
Un dernier détail qui n’en est pas un : le Galaxy Z Flip 5 recevra les nouvelles versions d’Android pendant 4 ans et les mises à jour de sécurité pendant 5 ans. Un gage de longévité qui fait figure d’exception dans le petit monde des smartphones pliants.
Audio : un bon équilibre
La partie audio est trop souvent délaissée par les marques de smartphones, Samsung y compris. Mais avec le Z Flip 5, les choses semblent aller dans le sens. En effet, les haut-parleurs situés au niveau de la tranche inférieure et celui au dessus de l’écran délivrent une puissance comparable, ce qui fait beaucoup pour l’équilibre de l’expérience audio.
La puissance est aussi au rendez-vous avec un son qui sature très peu, y compris lorsque le volume est poussé au maximum. Comme toujours, les mediums sont mis en avant, c’est-à-dire les voix. Les basses et les aigus sont en retrait. Pour une meilleure expérience audio, il faudra passer par la case écouteurs (sans fil, en l’absence de prise mini-jack).
Le son Dolby Atmos est plutôt efficace pour la spatialisation et un égaliseur audio est présent pour ajuster les niveaux en fonction du type de musique que vous écoutez.
Photo et vidéo : statu quo
Le bloc caméra du Samsung Galaxy Z Flip 5 est équipé des mêmes modules que ceux du Z Flip 4, à savoir :
- Un grand-angle (principal) de 12 Mpx, avec ouverture f/1.8, stabilisation optique (OIS) et un capteur de 1/1.76 pouce.
- Un ultra-grand-angle de 12 Mpx avec ouverture f/2.2.
La caméra selfie de l’écran interne fait toujours 10 Mpx, mais profite d’une ouverture un peu plus grande, de f/2.2, contre f/2.4 sur le Z Flip 4.
Mais le « sel » de ce Z Flip 5 repose sur les différentes manières de pouvoir prendre des clichés. Ainsi, il est possible de poser le téléphone pour se prendre en selfie avec la caméra interne, sans avoir à utiliser de trépied.
L’écran externe, désormais beaucoup plus grand, est très pratique pour se prendre en selfie en profitant de la qualité des modules caméra arrière. Enfin, le second écran peut aussi servir d’aperçu à votre modèle lorsque vous le prenez en photo.
Grand-angle, ultra-grand-angle et zoom
Photos capturées avec le Galaxy Z Flip 5, de gauche à droite et de haut en bas : grand-angle, ultra-grand-angle, zoom x2 et zoom x10.
Malgré une configuration qui n’évolue pas d’une année sur l’autre, force est de constater que le Galaxy Z Flip 5 prend de belles photos lorsque les conditions lumineuses sont favorables. Comme toujours avec Samsung, les couleurs sont saturées pour venir flatter l’œil.
Malgré des capteurs qui ne font « que » 12 Mpx, les images sont précises et le piqué est très bon, particulièrement au centre de l’image. L’ultra-grand-angle maitrise bien la distorsion dans les angles, mais ne parvient pas à éliminer complètement la perte de qualité sur les bords de l’image.
Photos capturées avec le Galaxy Z Flip 5, de gauche à droite et de haut en bas : grand-angle, ultra-grand-angle, zoom x2 et zoom x10.
La balance des blancs est parfaitement réglée et la continuité colorimétrique est assurée entre le grand-angle et l’ultra-grand-angle. La dynamique est bonne, grâce à un mode HDR qui parvient à bien déboucher les zones d’ombres, sans pour autant les faire disparaitre totalement.
Photos capturées avec le Galaxy Z Flip 5, à gauche l’ultra-grand-angle, à droite le grand-angle (principal).
Le zoom numérique x2 est convaincant, mais le téléphone n’est clairement pas fait pour voir loin. Malgré un traitement logiciel efficace, le zoom x10 montre ses limites. Le Samsung Galaxy Z Flip 5 manque cruellement d’un module téléobjectif. À ce prix, nous n’aurions pas dit non à l’intégration du zoom optique des Galaxy S23 et S23 Plus.
Photos prises avec le module grand-angle du Samsung Galaxy Z Flip 5.
Nuit
Pour les clichés nocturnes, le Samsung Galaxy Z Flip 5 compte beaucoup sur son mode « Photo de nuit » qui est activé par défaut, mais que vous pouvez désactiver. Nous vous conseillons de le garder pour la simple et bonne raison qu’il offrira le meilleur rendu possible lorsque la lumière vient à manquer.
Photo de nuit avec le Galaxy Z Flip 5, de gauche à droite et de haut en bas : grand-angle, ultra-grand-angle, zoom x2 et zoom x10.
Le temps de pause est logiquement rallongé, ce qui demande de ne pas bouger pendant une à deux secondes selon la luminosité de la scène. Le rendu est très convaincant sur les photos capturées avec le module principal (grand-angle), mais beaucoup moins sur l’ultra-grand-angle qui montre ici ses limites.
Photos faible luminosité prises avec le module caméra principal (téléphone plié), sans le mode portrait à gauche, avec à droite.
Le module caméra principal peut évidemment être utilisé pour prendre des selfies de nuit, avec ou sans le mode portrait. Cela ne se voit pas sur les deux photos juste au-dessus, mais la lumière dans la pièce était très faible. Là encore, le Z Flip 5 peut dire merci à son mode nuit.
Portraits et selfies
Photos prises avec le module caméra principal (grand-angle), sans le mode portrait à gauche, avec à droite.
Pour les portraits comme pour les égoportraits, nous n’avons pas grand-chose à reprocher au Z Flip 5. Le détourage, bien qu’imparfait, compte parmi les meilleurs et les détails sont très bien retranscrits.
Photos prises avec le module caméra selfie (téléphone déplié), sans le mode portrait à gauche, avec à droite.
Plus qu’un gadget pour impressionner les amis, prendre des selfies avec la caméra principale en fermant le téléphone permet une qualité photo supérieure à celle délivrée par le module qui se trouve intégré à l’écran interne.
Photos prises avec le module caméra principal (téléphone plié), sans le mode portrait à gauche, avec à droite.
Vidéos
Le Galaxy Z Flip 5 peut filmer jusqu’en 4K à 60 images par seconde. Comme vous pouvez le voir ci-dessous, la qualité d’image est excellente et la stabilisation efficace.
En activant le mode Super stabilité, la qualité d’enregistrement maximum tombe en QHD à 30 i/s. Le gain de stabilité ne nous semble pas justifier la perte de qualité qui l’accompagne.
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