Télérama.fr adopte la culture e-business
Le site du magazine culturel lancera dans quelques semaines sa nouvelle version. Au menu, un contenu enrichi et surtout des services de commerces en ligne.
La prochaine version de Telerama.fr cherche de nouvelles recettes commerciales. À la vente de bannières publicitaires s'ajouteront deux sources de revenus directs : la vente de contenus et la vente de produits culturels, qui doivent faire l'objet d'accords imminents. Enfin, Télérama online devrait également bénéficier de la Bourse à l'emploi, site de recrutement destiné aux cadres, repris à l'Institut national de l'audiovisuel le mois dernier et qui revendique 800 000 pages vues par mois et 5 000 visites par jour. Ces annonces, fortement orientées sur la net économie, contribueront positivement aux finances de Telerama.fr dès 2002. Au total, l'aventure internet a déjà coûté 10 millions de francs au titre phare des publications de la Vie catholique, qui compte aborder la rentabilité en 2003.Cette petite révolution est conduite par Frédéric Olivennes ?" petit frère de Denis, le numéro 2 de Canal Plus ?" arrivé à Télérama à l'automne dernier. Formé à HEC, cet ancien du groupe M6, puis directeur du développement de La Cinquième où il était notamment en charge d'internet, n'a pas le sentiment de jouer au loup dans la bergerie. "Nous n'allons pas multiplier les offres commerciales. Un équilibre est à trouver entre rentabilité et service rendu à l'internaute. La vente de contenus, volet essentiel du nouveau modèle économique, se fera elle aussi dans l'esprit du journal. Pas question de céder 'Mon ?'il' (l'emblématique éditorial d'Alain Rémond), ni de produire du contenu trop éloigné de nous. Mais il est vrai qu'internet est le lieu d'un certain décloisonnement, entre réflexions commerciale et éditoriale, et cela n'est pas pour me déplaire ", explique-t-il.
Votre opinion