Après le renouvellement de l’entrée de gamme Stratus avec le
ftServer 3300, c’est au tour du biprocesseur ftServer 5 600 et du quadriprocesseur 6 600 de prendre la place des 5 240 et 6 500. Les nouveaux
venus reçoivent des processeurs plus puissants, des Xeon MP cadencés à 2,8 GHz (option à 2 GHz pour le 6600), et leurs bus système passent à 400 MHz.Ils sont disponibles avec Windows Server 2003. ‘ Le but de cette nouvelle génération est d’apporter plus de performances, mais aussi de les proposer à meilleur prix ‘,
explique Michel Simion, directeur marketing Europe du constructeur. Promesse tenue, les prix minima sont de 40 000 euros ht pour le 6 500, contre 63 000 euros ht pour son prédécesseur, et de
70 000 euros ht pour le 6 600, contre 97 000 euros ht pour le 6 500. Il faut y ajouter les contrats de maintenance et de service, à partir de 2 000 euros ht par an.
Des serveurs à redondance totale
Les systèmes gagnent en capacité de stockage, en recevant des disques de 73 Go à 10 000 tr/min. Ils intègrent aussi nativement des interfaces Ethernet Gigabit. La recette de Stratus pour apporter une disponibilité
supérieure à 99,999 % ne change pas : redondance totale des composants disposés sur un fond de panier maison (un biprocesseur 5 600 est en fait composé de deux cartes mères biprocesseurs effectuant simultanément les mêmes opérations),
et technologie de synchronisation Lock-Step.Le 6 600 peut même recevoir trois systèmes processeurs complets, ce qui pousse sa disponibilité à une décimale de plus, soit moins d’une minute d’arrêt par an. ‘ Bien entendu, le coût de ces
systèmes les réserve aux bases de données et aux applications les plus critiques, mais cette notion elle-même se déplace, et un serveur de messagerie, ou de travail de groupe, devient parfois une application critique ‘,
constate Michel Simion. Stratus assure aussi travailler sur Itanium, et préparer une version Linux de ses systèmes.
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