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Stefan Plizga (étudiant de l’Insa de Lyon)

‘ L’assistance est plus intéressante que l’administration, car chaque problème oblige à aller au fond du logiciel. ‘

Stefan Plizga, étudiant de l’Insa de Lyon, a participé à la compétition technologique Imagine Cup 2005* avec 16 000 autres étudiants de 92 pays. Il a décroché le premier prix de la catégorie Technologie de l’information (Système
et Réseaux). Et a été recruté par Microsoft.Décision informatique : Quelles sont les épreuves pour participer à l’Imagine Cup dans la catégorie Technologies de l’information ?


Après une première étape nationale qui consistait à répondre à un questionnaire sur Internet, cinq étudiants ont été sélectionnés par pays. Il fallait ensuite réaliser une étude de cas d’une dizaine de pages à partir du cahier des
charges d’une entreprise de 5 000 personnes réparties sur cinq sites. Il fallait préconiser des annuaires, des serveurs, du matériel, détailler le type de licences, évaluer le nombre de PC, indiquer les liens sécurisés, prévoir une
supervision, le déploiement de logiciels, et sécuriser le tout.


Toute l’infrastructure dont a besoin une entreprise pour fonctionner de manière optimale. Nous étions 300 à ce niveau de la compétition. Les six premiers mondiaux sont partis fin juillet à Tokyo pour une compétition de 24 heures
non stop. L’objectif était de réaliser la maquette de deux sites, et qu’elle soit fonctionnelle à l’issue de la compétition. Pour pimenter l’épreuve, les organisateurs ont essayé d’attaquer les machines pour vérifier la sécurité ; ils ont
simulé un tremblement de terre avec coupures d’électricité, déconnexions du réseau, pertes d’équipements et autres réjouissances de ce type.Comment avez-vous abordé cette compétition qui vous a plongé dans le quotidien ?” catastrophique ?” d’un DSI ?


J’étais assez calme et serein, malgré la fatigue due au décalage horaire suivi d’une journée continue. Bien sûr, il y avait la peur face à des concurrents qui sont parmi les meilleurs au monde. Dans l’épreuve, j’ai d’abord montré ce que
je connaissais le mieux afin de poser des bases solides.À titre personnel, qu’en avez-vous retiré ?


Un apprentissage essentiel plus profond car j’ai été obligé d’étudier plus avant les logiciels. Échanger avec des étudiants du monde entier est très enrichissant, d’autant plus qu’il y avait un bon esprit. Quant au Japon, c’est un pays
culturellement fascinant.D’où vous vient cet attrait pour les technologies Microsoft ?


Les logiciels Microsoft ont un énorme potentiel en termes de fonctionnalités. Quand on voit ce qu’on peut réaliser en entreprise avec ces logiciels, je trouve cela passionnant. Cette connaissance, je l’ai acquise en assurant, depuis
janvier 2003, une assistance technique réseau pour les logiciels de 240 écoles. Cela m’a permis d’acquérir une compétence dans les logiciels réseaux et systèmes de Microsoft, que ce soit Active Directory, Exchange, etc. L’assistance est plus
intéressante que l’administration, car chaque problème oblige à aller au fond du logiciel pour comprendre les dysfonctionnements.À 22 ans, vous voici désormais chez Microsoft comme consultant junior. Comment voyez-vous votre avenir ?


J’ai un profil assez technique qui correspond bien à ce poste de consultant. J’aimerais poursuivre dans cette voie avec un mixte technique et client. J’ai envie de continuer à évoluer avec les technos. Peut-être me spécialiser dans la
sécurité ou la messagerie. Il y a beaucoup à apporter aux entreprises. Elles ne sont pas toutes à l’affût des nouvelles technologies et tardent parfois à les adopter. Mais, dans un premier temps, mon souhait est de monter en compétences.* Concours organisé par Microsoft depuis 2003. La compétition comprend six catégories.

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Fabrice Frossard