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Spectrum gère désormais les applications et la sécurité

La suite d’administration réseau d’Aprisma gagne deux modules.

Spectrum, la plate-forme d’administration réseau d’Aprisma (ex-Cabletron), s’oriente vers les couches hautes. Ses deux nouveaux modules, Spectrum Application Manager (SAM) et Spectrum Security Manager (SSM), gèrent respectivement les applications et la sécurité. SAM surveille et administre certaines applications en standard – par exem- ple, les bases de données Oracle et SQL Server, les serveurs web Microsoft IIS et Apache, ainsi que le serveur de messagerie Microsoft Exchange. Un kit de développement permet d’étendre le spectre des applications supportées.SAM affiche une architecture traditionnelle à base d’agents, et, selon Cho Loi Tat, chef de produit chez Aprisma, il monopolise peu de ressources : “Pas plus de 3 % du temps processeur et 6 à 10 Mo de mémoire avec toutes les fonctions activées.” Par ailleurs, il fournit une console supplémentaire à l’intérieur de Spectrum 6. 0 : on obtient ainsi un outil de supervision unique pour le réseau, les systèmes et les applications. Mais il peut également fonctionner de manière indépendante. Dans ce cas, l’administration s’effectue via une interface web.

Moteur de corrélation spécifique

La démarche est identique pour SSM, qui fédère les informations en provenance d’outils de sécurité de différents fournisseurs, tels que pare-feu, détecteurs d’intrusions et scanners antivirus. “Le résultat d’un scanning de port n’est pas présenté de la même façon par Realsecure, d’ISS, et Dragon, de Network Security Wizards, par exemple, note Thiébaut Riegel, responsable produits chez Aprisma. Il est aussi intéressant de se rendre compte qu’un scanning de port a lieu pratiquement au même moment sur des sites différents.” SSM utilise un moteur de corrélation spécifique différent de celui de Spectrum 6. 0. L’intégration avec ce dernier est moins forte que pour SAM. Il s’agit simplement d’un échange d’informations pour la gestion unifiée des alarmes et des événements. Cela permet, par exemple, de n’écrire quune fois, dans Spectrum, le script indiquant qui avertir et par quel biais, en réaction à un événement.

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Annabelle Bouard