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Sony Pictures : les 10 fuites les plus croustillantes (merci les pirates)

Les échanges d’emails et les présentations PowerPoint sont une véritable mine d’or pour tous ceux qui s’intéressent aux coulisses du cinéma. Blagues racistes, couteaux dans le dos, managers surpayés, ambiance déprime… Tout va bien chez Sony Pictures !

Super Mario revient à l’affiche

Des échanges d’emails entre Sony Pictures et Nintendo révèlent des discussions avancées pour un projet de film d’animation basé sur Super Mario Bros. L’un des messages laisse entendre que le producteur Avi Arad aurait finalisé un deal avec l’entreprise nippone. Les deux plombiers italiens pourraient même rempiler pour toute une série de films. « Construisons un empire Mario ! », s’enthousiasme ainsi Michelle Raimo Kouyate, présidente de production chez Sony Picture Animation. Mais Avi Arad tempère ces révélations. Il explique que rien n’est signé pour l’instant. Enfin, peu importe, du moins qu’on aura plus un navet comme celui de 1993, avec Bob Hoskins dans le rôle principal.  (source : BuzzFeed)   

La tête de Kim Jong-un explose, mais en douceur

Dans le film « L’interview qui tue », la mort de Kim Jong-un a quand même posé un petit problème à Kazuo Hirao, le PDG de Sony. Tuer un dirigeant politique actuel dans une fiction n’est déjà pas banal, mais lui faire exploser la tête en montrant des cheveux en feu et des bouts de cervelle, c’est quand même un peu trop. Dans un échange d’emails datant de l’été dernier, le Big Boss de Sony a souhaité que ces scènes un peu trop gore soient enlevées. Voire même que la mort du « guide suprême » ne soit montrée que dans les salles américaines, pour ne pas créer de surtension diplomatique. Le public français pourrait donc être privé de l’explosion de la tête de Kim Jong-Un. C’est un scandale ! (source : The New York Times)

L’agent 007 s’intéresse à l’agriculture

Le scénario du prochain James Bond (« Spectre ») figure également parmi les nombreuses données confidentielles qui ont fuité en ligne. Même s’il ne s’agit pas de la version finale, mieux vaut ne pas essayer de se procurer ce document, pour ne pas se gâcher un futur plaisir.

Toutefois, on ne résiste pas à vous transmettre le bout d’une scène-clé entre James Bond et son adversaire Blofeld (l’homme aux chats angoras blanc). A un moment donné, l’agent secret jette le méchant dans une moissonneuse-batteuse. Ce à quoi ce dernier rétorque : « Aaaarrrrgghhh !!! ».  Mais l’agent secret lui aura-t-il vraiment fait passer le goût du pain ? Rien n’est moins sûr… (source : Cnet)        

Leonardo DiCaprio est un être « méprisable »…

Dans les emails de Sony Pictures, il n’y a pas qu’Angelina Jolie qui en prend pour son grade (voir plus bas). Leonardo Di Caprio est également chaudement habillé pour l’hiver.

Après avoir refusé d’incarner le rôle de Steve Jobs dans un « biopic » en préparation, la vice-présidente de Sony Pictures, Amy Pascal, traite l’acteur de « carrément méprisable ». Pas très sympa quand même. (source :  Pagesix).  

 

… alors que Georges Clooney est un homme sensible

Amy Pascal, la redoutable vice-présidente de Sony Pictures qui n’a pas sa langue dans sa poche, est peut-être un peu dure avec Leonardo DiCaprio. Mais avec Georges Clooney, le ton est nettement plus apaisant. Suite à des critiques pas très favorables du film « The Monuments Men », la tête de gondole de Nespresso se retrouve dans une légère crise existentielle. Il demande du réconfort et de la protection médiatique. Son vœu est exaucé. Amy Pascal lui dit : « Nous allons te protéger en faisant de l’argent. C’est la meilleure revanche. » Réponse de Clooney : « Je t’adore Amy ». Et bien voilà, pas de quoi faire un fromage. (source : Pagesix)  

Tom Cruise aurait pu jouer Steve Jobs

On sait que Sony Pictures a l’ambition de réaliser un grand « biopic » sur Steve Jobs, et que le rôle principal avait été proposé à Leonardo Di Caprio et Christian Bale, qui ont refusé. Ce qu’on ne savait pas, c’est que le scénariste Aaron Sorkin voyait, à l’origine, Tom Cruise comme incarnation du génie de la pomme. Mais les gens autour de lui l’ont convaincu que ce n’était pas une bonne idée, estimant que l’acteur de « Mission Impossible » est désormais trop vieux et qu’il vaudrait mieux quelqu’un comme Michael Fassbender.

Pourtant, au départ, Sorkin a bien tenté de résister : « Bon, je n’irais pas jusqu’à donner le rôle à Clint Eastwood, mais si je voyais Tom Cruise se promener dans les couloirs de Symphony Hall, je n’aurais pas l’impression qu’il est trop vieux », écrit-il dans un email. Puis à la fin, il se ravise. Né le 3 juillet 1962, Tom Cruise a 52 ans. C’est dur la vie de star. (source : Ars Technica)

Angelina Jolie est une « gosse pourrie gâtée »

Dans un échange de mails entre Amy Pascal, coprésidente de Sony Pictures, et Scott Rudin, producteur, on découvre que le niveau de langage n’est pas toujours très élevé. Angelina Jolie est ainsi nommée une « gosse pourrie gâtée » (spoiled brat). Les deux sont visiblement exténués du comportement de l’actrice.

Ils discutent également d’un évènement durant lequel ils allaient rencontrer le président Barack Obama. Amy Pascal demande alors à son collègue : « Est-ce que je dois lui demander s’il a bien aimé Django ? ». Ce film de Quentin Tarantino a pour thème l’esclavage de noirs aux Etats-Unis. Toujours dans la finesse… (source : al.com)

Le prochain James Bond coûtera un bras

Parmi les nombreux emails figurent des échanges entre le président de MGM Studios et Barbara Broccoli, fameuse productrice de  James Bond et donc du prochain épisode (Spectre). Ils discutent des coûts et estiment qu’il faudrait limiter le budget pour rester dans une fourchette entre 300 et 400 millions de dollars. Ce qui en ferait quand même un des films les plus chers jamais réalisés. Actuellement, la première place est détenue par Avatar (387 millions de dollars), suivi de Pirates des caraïbes : Jusqu’au bout du monde (300 millions de dollars).

Au passage, on découvre également que Blofeld, le perfide amateur de chats angoras blanc, fait son retour et que James Bond affrontera une « méchante femme lesbienne ». Ce qui en dit long sur la profondeur psychologique des personnages… (source : Variety).

Le PDG de Sony est (relativement) mal payé

En place depuis le 1er avril 2012, le PDG de Sony Kazuo Hirai est finalement un homme modeste. L’année dernière, son salaire s’est élevé à l’équivalent de 3 millions de dollars, ce qui est deux fois moins élevé que celui de son subordonné Michael Lynton, patron de la filiale Sony Pictures.

Il n’est pas le seul à être mieux payé que son Big Boss : c’est également le cas de huit autres managers de Sony Pictures. Mais bon, c’est visiblement le prix à payer pour avoir des gens vraiment compétents dans l’univers du cinéma américain… (source : Bloomberg)

Regarder les films de Sony Pictures est aussi ennuyeux que d’y travailler

En coulisse, les managers de Sony Pictures ne se voilent pas la face : ils ont conscience qu’ils produisent principalement des gros navets. Dans une présentation du directeur financier, on apprend que l’année 2005 était « la pire année » dans l’histoire de la société. Cinq ans plus tard, c’est un peu mieux, mais « pas de quoi casser des briques » non plus.

Mais il n’y a pas que les contrôleurs de gestion qui l’ont mauvaise. Les collaborateurs se plaignent à longueur de journée du manque de créativité au sein de leur entreprise qui, du coup, ne sort que des films soporifiques et déprimants. Un producteur est particulièrement haï pour la platitude de ses œuvres : Adam Sandler. L’humanité lui doit des merveilles telles que  Une nana au poil , Mi-temps au mitard ou Super blonde. (source : Gawker)     

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Gilbert Kallenborn