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Sony adopte le codage MPEG-4 pour la vidéoconférence

Le système compact de vidéoconférence PCS-1P inclut caméra, micro, terminal de communication et télécommande. Il peut faire communiquer six sites.

Le nouveau système de vidéoconférence compact de Sony, le PCS-1P, marque avec l’adoption du MPEG-4 une rupture technologique avec ses aînés (PCS-6000P et PCS-1600). D’un niveau de compression élevé (codec H.264), le
format consomme peu de bande passante et autorise la diffusion de vidéos en plein écran d’une qualité proche du DVD.La restitution audio est précise grâce à la gestion de l’AAC (Advanced Audio Coding) et à une bande de fréquences qui s’étale sur 14 kHz. Le PCS-1P peut relier par vidéoconférence six sites, voir dix avec deux
systèmes en cascade sur réseau IP, et ce, à un débit de 384 kbit/s par site. Il répond aux normes de transmission de vidéoconférence et de téléphonie sur IP (H.323) et RNIS (H.320) à un débit maximal de 2 Mbit/s (30 images/s) sur IP et de
768 kbit/s sur RNIS en utilisant le boîtier optionnel PCS-B768.L’interopérabilité du codec H.264 n’étant pas parfaite, l’entreprise aura intérêt à équiper tous ses sites du PCS-1P, ce qui toutefois augmentera la note, même si l’unité de base n’est pas très chère
(5 900 euros ht). Un partage optimal de l’information La connexion par USB d’un tableau blanc numérique tel que le Mimio XI de Sony permet d’enrichir les réunions de schémas et ce, avec une définition XGA
(1 024 x 768 p).

Sécurité et confidentialité des échanges sont assurées par AES

Pour échanger des documents en parallèle de la vidéoconférence, il est possible d’utiliser la Data Solution Box (PCS-DSB1), complément du PCS-1P. Ce boîtier relie deux ordinateurs pour enchaîner plus rapidement les présentations.
Il est également utilisé pour relier un vidéoprojecteur à un système d’enregistrement audio optionnel (CTE-600) ou à des micros autonomes (jusqu’à cinq). Quant à la sécurité, la confidentialité des échanges est assurée par AES
(Advanced Encryption Standard) et la fonction ARC (Adaptive Rate Control) pallie les incidents sur les réseaux télécoms et informatiques en adaptant le flux audio/vidéo pour éviter les coupures.Enfin, le renvoi des paquets de données perdus sur le réseau IP est assuré par la fonction Real-Time ARQ (Automatic Repeat Request) qui conserve la qualité des images en les enregistrant dans la mémoire tampon avant de les
renvoyer.

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Sébastien Berthoud