Le Bluetooth Special Interest Group, compte un nouveau membre inattendu : Snapchat. Cette adhésion au consortium, qui fixe le cahier des charges et octroie les licences du Bluetooth, pourrait témoigner d’une volonté de Snapchat de passer du monde du logiciel à celui du matériel, avec un produit qui se connecterait donc en Bluetooth.
Selon le Financial Times, celui-ci pourrait faire partie du le domaine de la réalité augmentée. Comme Microsoft avec ces lunettes HoloLens et Google avec ses casques Daydream, la start-up pourrait se laisser porter par le potentiel de ce marché.
Le fait que l’ajout « d’objets virtuels » dans des images soit déjà présent dans les filtres et les effets de l’application renforce l’idée que Snapchat s’intéresse au sujet.
Des acquisitions et des embauches
Autre fait qui renforce la théorie, durant l’été 2015, Evan Spiegel, PDG de Snapchat, a été photographié avec une paire de lunettes étranges comportant deux capteurs d’images glissés dans la monture. Simple gadget ou préversion de lunettes de réalité augmentée ? Personne ne savait, mais les observateurs avaient remarqué qu’elles ressemblaient à celles que Vergence Labs avait conçues.
Puis, en mars dernier, on a appris que des ingénieurs provenant de Nokia et de Logitech avait rejoint une équipe de recherche « secrète » afin de développer un produit mystère.
Une autre acquisition indique que Snapchat s’intéresse de près à la réalité virtuelle : celle de la start-up Seene en juillet dernier. Grâce aux filtres développés par cette entreprise, Snapchat pourrait ajouter un format de photos 3D à son appli et développer de nouveaux projets dans le domaine de la réalité virtuelle…
Enfin, dernier indice, l’équipe du labo de recherche de Snapchat a été rejointe au début de l’été par un ancien de Microsoft ayant travaillé sur les lunettes HoloLens.
Snapchat compte aujourd’hui 150 millions d’utilisateurs actifs quotidiens et elle est ainsi devenue une plate-forme de choix pour la diffusion d’événements en direct ainsi que pour le chat avec des amis. Rien d’anormal donc à ce que Snapchat veuille aller plus loin.
Sources :
Financial Times et Business Insider
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