Tesla l’a assuré durant les résultats du deuxième trimestre : la gigafactory d’Austin, au Texas, était sur les bons rails pour des livraisons initiales du Cybertruck dès cette année. Sans s’avancer sur la production de masse du véhicule, c’était un signe encourageant pour tous les clients désireux de se mettre au volant du pick-up au look post-apocalyptique annoncé en novembre 2019…
Un problème récurrent chez Tesla
Les débuts de la production risquent de prendre encore plus de temps que prévu. En visite dans l’usine, Elon Musk a eu l’occasion de conduire un modèle « candidat » du Cybertruck, autrement dit un véhicule fabriqué pour mesurer la qualité et les capacités de la ligne d’assemblage. Et a priori, il y a encore à redire. Le patron de Tesla a précisé sur X/Twitter que le Cybertruck est un produit « extrêmement difficile à construire ». Il a également envoyé un courriel à ses équipes dans lequel il les exhorte à faire mieux.
« Toute variation [dans l’assemblage du véhicule] ressemble à une épine dans le pied », écrit-il. « Tous les composants, qu’ils soient faits en interne ou fournis par des sous-traitants, doivent être conçus et construits avec une précision inférieure à 10 microns », ajoute-t-il. Les tolérances entre les différentes pièces doivent se mesurer en microns et à un chiffre. « Si Lego [et les cannettes de] soda, qui sont à très bas coût, peuvent le faire, alors nous le pouvons aussi ». Musk conclut par un grandiloquent : « La précision prédispose au perfectionnisme ».
https://twitter.com/Factschaser/status/1694371849264660740
Les ingénieurs et les travailleurs de la gigafactory vont donc passer quelques nuits blanches à améliorer la qualité de l’assemblage du Cybertruck. Ce n’est pas la première fois que Tesla fait face à un tel problème. En 2018, à l’époque c’était pour la Model 3, le même Musk expliquait à ses employés que « nos voitures ont besoin d’être conçues et construites avec une telle précision et une telle exactitude que si un propriétaire en mesurait les dimensions (…) et que si ses mesures ne correspondaient aux spécifications de la Model 3, alors cela signifie que son mètre est incorrect ».
L’admonestation n’a pas suffi : les témoignages sur la qualité parfois plus que douteuse de l’assemblage des voitures de Tesla continuent de s’empiler sur les réseaux sociaux.
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Source : CNBC
Je roule en Tesla depuis 2015. Ma première model S 85D présentait quelques défaut d’assemblage (pas gravissimes mais quand même pour une voiture à plus de 100 000 euros). Ma seconde model S 100D n’avait aucun défaut. Quant à mes deux model 3, une performance et une Propulsion, que je possède actuellement, elles me semblent parfaites. Conclusion : je ne sais pas d’où viennent ces rumeurs colportées sur les réseaux sociaux, probablement de personnes à la haine envieuse qui n’auront jamais les moyens de rouler en Tesla.
Cybertruck,
Ça a l’air d’un tas de ferraille regarni un peu pour avoir l’air neuf !