Lundi dernier, Pavel Djundik a dû avoir quelques gouttes de sueur perler sur son front. Le créateur de SteamDB, une base de données qui référence les jeux Steam, venait de recevoir une seconde mise en demeure pour piratage de la part du géant Sega à propos de sa page Yakuza : Like a dragon. Il a préféré la désactiver, de crainte de voir débouler une horde d’avocats. Puis il a appelé à l’aide sur Twitter.
Can anyone help getting in touch with SEGA?
Their lawyers are trying to take down Yakuza: Like a Dragon's SteamDB page claiming that we distribute the game.
I took the page down because they did not reply to the first abuse report and sent a new one to our hoster.
— xPaw (@thexpaw) March 29, 2021
Visiblement, ça a marché. Pavel Djundik a réussi à contacter Sega pour régler le problème. La fameuse page est de nouveau en ligne. Sega, en fait, utilise un logiciel de lutte antipiratage qui scanne la Toile à grande échelle pour détecter les sites de contrefaçon. La page de Yakuza : Like a dragon est ressortie comme un résultat faussement positif. Une banale erreur logicielle.
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Le souci, c’est qu’il n’y a eu aucune vérification. Il suffisait d’ouvrir la page pour se rendre compte qu’il ne s’agissait pas d’un site de piratage. Visiblement, les avocats ont bêtement pris le résultat du logiciel pour argent comptant et envoyé illico presto leurs lettres menaçantes. Toutefois, Sega a promis qu’il allait désormais « paramétrer plus finement » ses systèmes. Faute avouée, faute à moitié pardonnée.
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