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Sauermann construit son système sur des bases hétérogènes

Pour simplifier l’analyse de données issues de systèmes divers, Sauermann a choisi l’outil de Business Objects, grâce auquel chaque utilisateur peut faire ses propres analyses.

Comme bon nombre d’entreprises industrielles, le fabricant de composants pour climatisation Sauermann s’appuyait sur une architecture informatique pour le moins hétérogène. Malgré un effectif d’une quarantaine de personnes, l’entreprise n’utilisait pas moins de quatre progiciels, alimentant quatre bases de données distinctes : une base Univers pour la gestion de production, V-Sam pour la comptabilité, Access pour la partie commerciale et ses fichiers au format DBF pour la gestion du temps. “Les utilisateurs ne pouvaient pas obtenir rapidement des analyses précises à partir d’informations croisées. C’est le service informatique qui se chargeait de les leur fournir ! “, se souvient Philippe Schmit-Valat, responsable informatique de Sauermann.

Des études personnalisées

Deux axes d’évolution pouvaient être envisagés : la refonte complète du système d’information, reposant sur un progiciel et une base uniques, ou la création d’une base commune intermédiaire permettant d’alimenter un outil décisionnel. Sauermann a retenu la deuxième solution et a choisi, en juillet 1999, Business Objects 5. 0 pour que chaque utilisateur puisse extraire et analyser ses propres informations. “Plus tard, nous abandonnerons cette base ”tampon” au profit d’une base unique, certainement Oracle ou SQL Server “, ajoute le responsable informatique.
Assistée par la SSII Acfid, Sauermann a d’abord étudié l’élaboration de la base infocentre Access. Les données provenant des quatre bases initiales ont été récupérées puis importées dans l’infocentre grâce à des requêtes. “L’importation nous a posé quelques problèmes, signale Philippe Schmit-Valat. Nous avons donc demandé l’appui des éditeurs de nos progiciels Sage, GPIC et DEHO.”Une fois l’infocentre établi, Sauermann a pu se consacrer au paramétrage des modules Explorer, Infoview et Reporter de Business Objects 5. 0, basé sur la définition de tableaux de bord généraux. Une opération assez simple de l’avis de Philippe Schmit-Valat,“d’autant que nous savions depuis longtemps ce dont nous avions besoin ! “. Des tableaux et graphiques tels que l’évolution globale du chiffre d’affaires, l’état du stock ou des commandes en cours ont ainsi été prédéfinis. À chaque activité ou ” Univers ” de Sauermann, correspond une bibliothèque d’objets, pour faciliter l’extraction des données. Les seize utilisateurs de Business Objects peuvent aujourd’hui consulter les tableaux de bord généraux de l’entreprise, mais ne peuvent accéder qu’aux informations relatives à leurs clients. En revanche, ils ont la possibilité de personnaliser leurs analyses en fonction de leurs propres critères. “Quelques minutes suffisent pour créer une analyse précise de leur activité personnelle. Le produit est plutôt facile à utiliser, il a été bien accepté ; les rapports se présentent d’ailleurs comme un simple document Word”explique Philippe Schmit-Valat, qui ne tarit pas d’éloges quant à ce nouveau système. Cela est heureux si on considère le coût du projet, qui dépasse les 260 000 F ht (39 637 e), pour une solution somme toute provisoire…

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JULIE DE MESLON