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Samsung met un pied dans l’e-santé, avant Apple

Le géant coréen a grillé la politesse à Apple. Il a présenté les prémices de sa plate-forme numérique dédiée à la santé, Simband. Elle fonctionne avec un système de stockage dans le cloud mais n’est pas encore entièrement finalisée.

Voler la vedette. C’est comme ça qu’on pourrait voir l’annonce faite par Samsung, le 28 mai 2014. La société coréenne a ainsi dévoilé sa plate-forme numérique dédiée à la santé, qui utilise des capteurs pour surveiller diverses fonctions corporelles. Ou comment le géant coréen grille la priorité à Apple. En effet, le 2 juin prochain, la société américaine pourrait dévoiler Healthbook, son application destinée à gérer vos données d’e-santé et médicales…

La plate-forme, présentée à San Francisco, est baptisée Simband et fonctionnera en tandem avec un système de stockage sécurisé de données en ligne s’appelant SAMI, pour Samsung Architecture for Multimodal Interactions. Ce système, qui a été créé en partenariat avec des universitaires, permettra de stocker les informations physiologiques capturées par les terminaux compatibles. A partir de SAMI, « les développeurs pourront accéder aux données et en tirer parti pour créer des applications entièrement nouvelles », explique Samsung, qui assure que SAMI sera la « première plate-forme dans son genre réellement sécurisée, ouverte, diversifiée ».

Samsung a utilisé un bracelet électronique au design proche des périphériques Gear – intégrant une puce Cortex-A7 dual core cadencée à 1 GHz ainsi qu’une batterie et de nombreux capteurs – pour faire une démonstration des usages potentiels de ce duo. Il a permis de montrer comment un tel appareil pouvait permettre de mesurer le rythme cardiaque ou respiratoire, la tension, et comment des données provenant de diverses sources pouvaient être collectées pour aider les consommateurs à avoir un meilleur suivi de leur santé.

« Nos corps ont toujours eu quelque chose à nous dire, mais avec des capteurs, des algorithmes et des logiciels avancés, nous allons enfin être capables d’écouter ce qu’ils nous disent », a commenté Michael Blum, un responsable de l’université de Californie à San Francisco, cité dans un communiqué de Samsung.

Toutefois les API nécessaires pour le bon fonctionnement de cet outil ne seront pas disponibles avant plusieurs mois et les capteurs ainsi que les batteries permettant de mesurer les données biométriques devront encore être finalisés. Samsung a encore du chemin à faire, mais il a visiblement souhaité se mettre en route avant Apple…

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WWDC 2014 : iPhone 6, iWatch, ce qu’Apple présentera, ce qu’on aimerait voir, paru le 22/5/2014

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Cécile Bolesse, avec AFP