Comme chaque révolution technologique majeure, celle de la “nouvelle économie” a connu sa bulle et sa contre-bulle, avec tous les excès que cela suppose. Néanmoins, ces atermoiements financiers ne remettent pas en cause la réalité économique de l’apport des nouvelles technologies de l’information. D’ailleurs, le fait que seuls 30 % des ménages français aient un ordinateur confirme que cette révolution ne fait que commencer. Ce constat de sous-équipement vaut pour les entreprises françaises et européennes. Demain, la “nouvelle économie 2” passera par un renouveau massif de l’investissement informatique, avec productivité accrue à la clé, mais aussi par un vrai développement de la consommation par internet. Parallèlement, tirant profit des expériences récentes, elle devra s’accompagner d’une plus grande transparence des modèles d’affaires. Ce qui permettra d’éviter les déceptions de ces dernières années et de retrouver les faveurs des investisseurs. Et surtout, elle s’étendra dans l’ensemble des pays émergents, qui constituent un réservoir de croissance exceptionnel. Après les folies de la jeunesse, la nouvelle économie entre dans l’âge adulte, avec plus de constance et dassurance.* chef économiste de Natexis Banques Populaires
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