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Quid de la définition et de l’angle de vue ?

Essentielles pour évaluer la qualité d’un écran, ces deux caractéristiques ne reflètent pas toujours les vraies performances des produits.

Premier paramètre mis en avant par les fabricants, car il traduit l’aptitude de l’écran à afficher les détails d’une image, la définition (ou définition native) ne souffre, a priori, d’aucune confusion
(nombre de pixels couleur réels dont l’écran dispose). Il existe néanmoins des pièges. Le plus grossier consiste à confondre sciemment le nombre de pixels couleur et le nombre de sous-pixels RVB pour multiplier, comme par magie, la définition
par trois.D’autres procédés sont en revanche plus subtils comme la notion de définition apparente. Utilisée dans certains LCD de radiotéléphones et certains microécrans DLP, cette technique repose sur les faiblesses de l’?”il
en tant que capteur optique pour accroître la définition perçue par un utilisateur sans augmenter d’autant le nombre réel de pixels de l’écran. Mais là, c’est pour la bonne cause.

Pas dindication sur les angles de vision intermédiaires

Il ne faut pas non plus se leurrer sur ce que signifie l’angle de vue d’un afficheur. Il indique seulement la limite du cône d’observation à l’intérieur duquel le contraste des images affichées par
l’écran reste supérieur à 10:1 (ou 5:1), une valeur minimale suffisante pour voir l’image. Cependant, nous sommes loin des valeurs de contraste données par les fabricants, qui, elles, sont mesurées en incidence normale.L’angle de vue ne donne en revanche aucune information sur les performances des images observées sous des angles intermédiaires. Ainsi, deux afficheurs peuvent avoir des angles de vue identiques alors que la détérioration du
contraste de l’image commencera à être perceptible à partir d’angles d’observation différents d’un écran à l’autre.

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Pascal Coutance