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Project Athena : Intel détaille l’ultraportable du futur… mais oublie de lui donner un nom

La « norme » Athena promet des PC endurants autour d’un cahier des charges qui garantit une utilisation confortable. Problème : si Athena est le nom de code, Intel n’a pas encore trouvé de nom commercial.

Il est fort probable que vous connaissiez les ultrabooks, cette gamme de PC ultra fins plutôt haut de gamme. Si vous avez entendu ce nom, c’est qu’au cours des 8 dernières années, Intel a mis 300 millions de dollars sur la table pour en faire la promotion, autant auprès de ses partenaires que du grand public.
Cet exploit, Intel entend le renouveler avec son Project Athena, un reboot des ultrabooks annoncé au CES de Las Vegas en janvier dernier et pour lequel Intel a mis en place un circuit de support et de validation des composants accessible gratuitement par les constructeurs au début du mois de mai.

Lors de sa conférence de presse au Computex de Taipei, le géant des semiconducteurs a enfin dévoilé ce que serait un « PC Project Athena » en détaillant les spécifications précises de sa norme « 1.0 ».
Parmi les plus importants prérequis, c’est la rapidité de sortie de veille (moins d’une seconde), la fiche technique de base et la batterie qui sont au centre des préoccupations.

Autour d’un socle minimal – Core i5, 256 Go de stockage et 8 Go de RAM – Intel détaille une machine « Athena » comme très, très endurante. La promesse du standard est en effet de 9h d’utilisation intensive en usage Web en Wi-Fi, 16h de lecture vidéo continue et une recharge de la batterie équivalente à 4h d’usage en moins de 30 minutes.

Adrian BRANCO / 01net.com – Gregory Bryant, vice-président d’Intel et responsable de la division des appareils grand public lors de la conférence pleinière d’Intel au Taiwan International Convention Center de Taipei.

Il est aussi important de noter qu’Intel impose des éléments clairement tournés pour les pros : authentification biométrique, clavier rétroéclairé, touchpad de précision, support du stylet, technologies d’isolation de voix – pour les appels – ou encore l’écran tactile ne sont pas des options, mais des obligations.

Comment tu t’appelles ?

Le standard semble donc décrire des machines idéales qui serait facilement identifiables par la cible – les pros, indépendants, nomades sous toutes leurs formes – s’il n’y avait un problème de poids : le nom.
Project Athena est un nom de code qui définit une norme et « n’est pas appelé à devenir un nom commercial », nous a-t-on confié au détour d’une conversation. Intel ne semble pas vouloir accoucher d’une quelconque dénomination. Or, c’est justement le boulot du – bon – marketing que de réunir en un mot, un nom, toutes les caractéristiques d’un produit.

Si Intel se targue d’avoir derrière lui plus de 100 partenaires, constructeurs et fournisseurs de composants, prêts à le suivre dans l’aventure même avec la meilleure des volontés, sans un nom bannière, on ne donne pas cher de la peau des PC « Project Athena ». Espérons qu’Intel fasse chauffer les cerveaux de boîtes de communication pour accoucher d’un nom…

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