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Pourquoi il vous faudra un SSD pour profiter de la nouvelle extension de World of Warcraft

Attendue pour le 27 octobre prochain, l’extension Shadowlands de World of Warcraft a des besoins bien précis en matière de configuration matérielle. Notamment au niveau du stockage puisque le SSD est… obligatoire.

La huitième extension de WoW, le célèbre jeu de rôle massivement multijoueurs de Blizzard, sortira à la fin du mois d’octobre et les configurations minimales et recommandées ont été publiées sur le site de l’éditeur.

Une configuration abordable… avec un SSD

Si un PC de jeu, même âgé de cinq ans, pourra tout à fait faire tourner cette nouvelle escapade en Azeroth, un des pré-requis surprend. Blizzard recommande en effet l’utilisation d’un SSD au lieu du classique disque dur à plateaux et ce, peu importe la configuration. Ainsi, 100 Go d’espace libre seront nécessaires pour installer la dernière extension en plus du jeu de base sur votre disque à mémoire flash.
Sauf erreur de notre part, il ne nous semble pas qu’un éditeur ait jamais clairement fait figurer sur une boîte ou sur son site Web qu’un SSD était vivement recommandé pour faire tourner son titre. C’est généralement la mention de l’espace requis par le jeu qui figure, mais pas la nature du support à privilégier pour l’installer.

Le SSD, de meilleures performances du PC aux consoles

L’utilisation d’un SSD dans un PC de gaming est une évidence pour beaucoup de joueurs depuis de nombreuses années. Les constructeurs de PC gamers ont mis un peu de temps à prendre le pli mais c’est aujourd’hui acquis. Ils en placent – a minima – 128 Go dans leur machine.

Avec l’arrivée du SSD au coeur des nouvelles consoles de jeu Sony et Microsoft, prévues pour la fin de l’année, ça y est, c’est l’heure de gloire de ce type de stockage.
Comme les architectes des consoles n’ont de cesse de le marteler, c’est un tout nouvel univers créatif qui va s’ouvrir aux développeurs. De la puissance de calcul à foison oui, mais c’est le SSD que voulaient à tout prix les développeurs. Et ils ont eu gain de cause, bien aidés par l’industrie du composant car le coût de ces modules SSD a chuté de manière draconienne ces dernières années.

Comme nous l’avons déjà expliqué, que ce soit sur une console ou un PC, le disque dur à plateau classique ou même hybride (SSHD) – aussi rapide soit-il – est un vrai facteur limitant pour le gaming. Ses débits sont très inférieurs à ceux qu’un SSD peut offrir. Même s’il n’est pas le plus récent ou le meilleur du marché.
Avec un SSD, les informations transitent plus vite entre le stockage et les composants en charge des calculs. Cela réduit, par exemple, le temps de chargement d’une sauvegarde ou celui du passage d’une zone à un autre.

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L’emploi du SSD contribue aussi à améliorer le rendu des jeux et donc, par extension, leurs performances globales. Dans certains titres, plus de détails seront visibles dans les décors ou les vêtements, par exemple. 
Dans le même ordre d’idée, l’emploi d’un SSD permet indirectement à la plate-forme de calculer plus d’images par seconde, ce qui peut rendre un jeu encore plus fluide qu’il ne l’était. Ou, à défaut, cela assurera un débit d’images par seconde plus stable si celui-ci est limité par les développeurs en amont.
Les jours des disques durs traditionnels sont donc comptés, du moins dans les machines pour gamer, même les plus abordables, et on ne peut que s’en réjouir !

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Aymeric SIMÉON