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Pompiers… et prédateurs

La semaine dernière, les marchés financiers, après avoir joué avec le feu, s’en remettaient aux pompiers de service : en l’occurrence, la Réserve fédérale américaine. Ce comportement nourrit toutes les critiques, souvent justifiées, des opposants à la mondialisation aux économistes libéraux modérés.

La semaine dernière, les marchés financiers, après avoir joué avec le feu, s’en remettaient aux pompiers de service : en l’occurrence, la Réserve fédérale américaine. Ce comportement nourrit toutes les critiques, souvent justifiées, des opposants à la mondialisation aux économistes libéraux modérés.Quand les marchés montent, on privatise les profits. Et quand ils sont au plus bas, on nationalise les pertes en abaissant la rémunération de l’argent, ce qui constitue un manque à gagner pour les États. Tel est le cas au Japon, où la banque centrale est condamnée à la stratégie du taux zéro, sans grand résultat d’ailleurs.Mais, la chute du Nasdaq (qui a chuté de 25 % depuis le début de l’année, pour retrouver son niveau de novembre 1998) doit être relativisée. Sur les dix dernières années, l’indice phare mondial de la net économie a offert aux investisseurs un rendement annuel moyen de 30 % par an. Ce qui donnera du tonus aux marchés, c’est le retour des offres publiques d’achat (OPA).L’ancienne économie, avec son trésor de guerre, pourrait bien jeter son dévolu sur des valeurs de la net économie à ramasser à la casse. Tel est le pronostic de Maurice Lévy, président de Publicis : “En période de crise les entreprises saines sont plus agressives : nous allons assister à de nouvelles OPA, y compris hostiles.”

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JPS