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PocketJet 200, de Pentax : l’imprimante nomade

L’imprimante portable à transfert thermique de Pentax se révèle discrète et autonome, mais son prix reste élevé.

Destinée aux utilisateurs d’assistants numériques, l’imprimante portable PocketJet 200 de Pentax est une évolution de la PocketJet II, limitée aux portables et aux PC. De fait, ce modèle réduit de 25,5 x 5 x 3 cm pour 308 grammes ne laisse planer aucun doute sur sa vocation de périphérique nomade.Pour parvenir à cet encombrement minimal, le constructeur a eu recours à la technique d’impression thermique. La tête d’impression, en contact direct avec la surface du papier, provoque dès qu’elle chauffe une réaction chimique sur la feuille qui libère une couleur.Pentax annonce une vitesse d’impression d’environ 2 p/min et une résolution de 300 p/p. Le modèle est livré avec une housse de transport, un paquet de 100 feuilles thermiques A4, une batterie Ni-CD de 150 mAh, un adaptateur secteur et un câble série.Le câble USB et le connecteur infrarouge sont proposés en option. Mieux vaut donc vérifier les possibilités de connexion de son PDA, certains ne disposant que d’un connecteur infrarouge.

De nombreux OS compatibles

Pour évaluer la rapidité et la qualité d’impression, notre laboratoire a utilisé un PC Dell V433c fonctionnant avec Windows 98SE et un assistant personnel Sagem WA 3050 avec Pocket PC. L’imprimante a été configurée de façon optimale pour les tests de rapidité.Précisons que les pilotes de la PocketJet 200 lui permettent de fonctionner avec de multiples systèmes d’exploitation (Windows 3.1, 95, 98, Me, 2000, NT, CE 2.0, Epoc, Pocket PC, Palm OS). Toutefois, les pilotes pour Palm OS et Pocket PC (équipé de la version Windows CE 3.0) sont en option, ces PDA ne disposant pas d’une plate-forme d’impression en standard. Sur l’ordinateur, l’installation s’effectue de façon classique et sans encombres, mais sur le PDA la procédure s’avère plus longue.Les logiciels fournis d’office par Pentax (Pocket CE, Pocket Word, Pocket PixPrint pour l’impression d’images, ClipPrint pour l’impression des données du presse-papiers et Shot pour les captures d’écran) doivent être tout d’abord installés sur le PC, puis transférés par ActivSync sur l’assistant. Il faut ensuite choisir le logiciel correspondant au type d’impression et paramétrer le pilote.

Une autonomie de 38 pages

Minime, la différence de temps entre deux impressions d’un même document texte depuis le PC ou le PDA est de l’ordre d’une seconde (lire les mesures) et le débit atteint 2,5 p/min dans les deux cas. En revanche, les tentatives d’impression d’un document composite depuis le PDA ont échoué, la mise en page du document étant modifiée lors du transfert du PC vers le PDA.L’autonomie mesurée en mode batterie ?” 38 pages (5 % de taux de couverture) ?” répond quant à elle aux données du constructeur. Les documents imprimés en haute qualité se révèlent satisfaisants : sans être parfaites, les nuances de gris n’en sont pas moins respectées, aucune bavure n’est à déplorer et le texte offre une bonne lisibilité, y compris en taille réduite.Reste le problème du coût. L’imprimante munie de ses accessoires est proposée à un prix conseillé de 387 euros ht, auquel il faudra ajouter 68 euros pour un kit infrarouge et 60 euros pour le câble USB. Le prix d’une rame de 100 feuilles de papier thermique est de l’ordre de 13 euros, ce qui ramène le coût par page à 0,13 euro.L’addition finit donc par être élevée, d’autant que, malgré son coût, le papier thermique se révèle plutôt instable face aux variations de température et de lumière. Les commerciaux désirant établir des devis ou des factures en direct passeront peut-être outre ces désagréments, mais pour les budgets plus limités, l’aspect financier peut s’avérer dissuasif.

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Rémi Langlet