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Philips OLED+937 : un nouvel Ambilight pour sublimer l’image, une nouvelle enceinte pour booster le son

Si la majorité des fabricants de TV semblent bouder l’IFA, ce n’est pas le cas de Philips qui en fait son événement majuscule chaque année.

Fidèle à ses habitudes, Philips (propriété de TP Vision) a choisi l’IFA pour lancer le téléviseur référence de son catalogue. Cette année, il faudra donc composer avec les OLED+907 et l’OLED+937, deux versions d’un même produit qui se différencient principalement par leur système audio. Mais cette année, pour son 10ᵉ anniversaire, la marque chinoise devait frapper un grand coup avec son haut de gamme. En conséquence, 907 et 937 intègrent les trois principales nouveautés de Philips cette année.

La première vient des usines de… LG Display. Il s’agit de la dernière génération de dalles OLED du Coréen, l’OLED EX qui équipe les principaux téléviseurs haut de gamme du marché. La seconde nouveauté est bien l’œuvre des ingénieurs de TP Vision puisqu’il s’agit de la dernière version du processeur P5 Dual Engine de 6ᵉ génération. Il est considéré comme l’un des meilleurs de l’industrie. Enfin, Philips ne pouvaient décemment fêter son anniversaire sans mettre en avant ce qui fait sa singularité : le système de rétro-éclairage Ambilight. Ainsi, la dernière génération de téléviseurs intègrera une nouvelle version de l’éclairage maison.

OLED+937 : un haut de gamme sans concessions

Avec l’OLED+937, Philips tient sans doute son produit le plus abouti à ce jour. En plus de disposer de la dalle WOLED (white OLED) la plus lumineuse du marché (1 300 nits estimés), le fabricant sino-néerlandais peut faire valoir les progrès de son processeur, basé cette fois sur deux puces, ce qui lui permet d’augmenter sa puissance de calcul). Ainsi en plus de ses qualités de traitement d’image aperçues lors du test de l’OLED+936, par exemple, Philips/TP Vision semble avoir fait des progrès sur le moteur de compensation de mouvement ou sur la mise à l’échelle des contenus.
Le processeur propose également les fonctions les plus évoluées du moment, comme le réglage de luminosité et de la température des couleurs en fonction de la lumière ambiante dans la pièce. Idem pour les détails dans les zones sombres. Lorsque la fonction « dark detail optimisation » est activée, l’image s’adapte à l’environnement. Bien évidemment, ces différentes fonctionnalités mériteront qu’on s’y penche plus longuement, mais les premières démonstrations auxquelles nous avons assisté étaient plutôt concluantes.

Le reste des fonctionnalités est plutôt classique pour un téléviseur haut de gamme de 2022 avec deux ports HDMI 2.1 (4K, 120 Hz), la gestion du VRR et de l’ALLM grâce à une « Game Bar » inaugurée l’an dernier ou encore la capacité à décoder les différents signaux HDR (Dolby Vision, HLG, HDR10+).

Le nouvel Ambilight face à l’ancien.

L’autre fonctionnalité majeure des TV Philips, c’est l’incontournable Ambilight, avec pour une fois de la nouveauté sur ce point. En effet, sur sa gamme 2022, TP Vision inaugure une nouvelle génération de son système de rétroéclairage. Il projette toujours de la lumière en fonction des couleurs à l’écran des quatre côtés de la dalle, mais de manière plus subtile. Explications : le système était composé auparavant de trois Led et d’un driver pour gérer les trois sources lumineuses. Désormais, chaque Led dispose de son propre driver pour un éclairage forcément plus précis. En conséquence, si l’on regarde de près les nuances de couleurs projetées sur le mur, celles-ci semblent plus riches. En revanche, nous ne sommes toujours pas convaincus par la fonction Aurora qui permet d’appliquer l’Ambilight aux différents écrans de veille du téléviseur. C’est-à-dire que même lorsqu’il n’est pas utilisé, celui-ci continue d’afficher une image et à projeter son extension lumineuse sur le mur. À l’heure du débat énergétique, cette option apparaît au minimum comme un non-sens écologique. 

Deux dalles, deux ambiances

Côté OS, il n’y a pas vraiment de surprise. Les deux modèles OLED de TP Vision fonctionnent sous Android 11.0 et s’appuient sur Google Assistant pour les fonctions de commande vocale. 

Ce qui différencie le 907 du 937, c’est donc la partie audio. Tous deux disposent d’un équipement développé par le partenaire de TP Vision, Bower&Wilkins mais pas de même qualité. Sur l’OLED+907, c’est un long haut-parleur qui vient s’appuyer sur la base de la dalle. Le système 3.1 d’une puissance de 80 W offre un son assez enveloppant mais qui est loin de ce que nous a montré son alternative premium. En effet, c’est sur l’OLED+937 que B&W a concentré ses efforts en faisant évoluer l’ancienne « barre de son » – il s’agit en réalité d’une enceinte qui prend la forme d’une barre –  d’un système 3.1.2 en 5.1.2. Comment ? Tout simplement en ajoutant deux haut-parleurs sur les côtés de l’enceinte. Les premiers rendus que nous avons pu écouter nous ont particulièrement impressionnés et pourraient être au niveau de ce que proposent Panasonic et Sony, les deux références de l’audio sur l’OLED.

Les deux nouveaux HP viennent s’insérer sur les côtés.

La version la plus haut de gamme des OLED de Philips en 2022, l’OLED+937 sera déclinée en deux tailles, 65 et 77 pouces. Son tarif variera en fonction de la diagonale d’écran, de 3 499 euros à 4 999 euros. Quant à la version dépourvue de la barre de son Bower&Wilkins, l’OLED+907, elle sera disponible en trois versions, 48, 55 et 65 pouces. Son prix variera respectivement de 1 799 euros, à 2 199 euros et, enfin, 2 999 euros.

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