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Peur sur le Net

Déjà évoquée (lire DM&R n?’ 478), la peur qu’ont connue les Américains vire à la paranoïa, d’où la mise en place d’un arsenal défensif, sinon répressif….

Déjà évoquée (lire DM&R n?’ 478), la peur qu’ont connue les Américains vire à la paranoïa, d’où la mise en place d’un arsenal défensif, sinon répressif. Arsenal évoqué par la chaîne site et surf, qui revient sur l’extension de la loi américaine sur les actes terroristes, l’Anti-Terrorism Act, aux diverses actions de pirateries informatiques. Projet toujours en cours de discussion contre lequel s’élèvent déjà de nombreuses voix, privées ou politiques. Un hacker, un créateur de virus, est-il un terroriste ? Au vu des dégâts que peu faire ce type de malfaisance, la question peut se poser et le débat est déjà lancé. Dans le même ordre d’idée, la tentation de pistage des internautes se fait de plus en plus forte, et la chaîne net économie revient sur les diverses mesures prises par les gouvernements pour suivre les données sur le Net. À titre d’exemple, la convention européenne pour la cybercriminalité propose que les FAI conservent pendant un an les données personnelles transitant par leurs serveurs. Au-delà des problèmes techniques, on se trouve là confronté à de purs problèmes d’éthique et de violation des libertés individuelles, déjà bien mises à mal. Gageons que Ian Clark, le concepteur du réseau libre par technique poste à poste (P2P) Freenet, ne dira pas autre chose dans son interview concédée à la chaîne site et surf, tant, pour les tenants de ce réseau, l’information doit rester privée et confidentielle. Histoire encore, sur net économie, de Microsoft à travers le portrait de ses hommes clés et de leur parcours chez l’éditeur le plus puissant du monde. Où l’on apprend, au détour d’une interview, que Microsoft à un des taux de turn-over (renouvellement des employés) parmi les plus faibles du secteur, et “que tout est fait pour que les employés soient contents“, selon David Pritchard, le DRH. Quant aux réactions engendrées par le procès, il a “été perçu comme une désillusion“, Dixit Barry Goffe, ingénieur et prosélyte de la plate-forme .Net. Mais où l’on apprend également que lentreprise va bien, avec 30 milliards de dollars en cash dans ses caisses. De quoi compenser la désillusion. Bon surf.

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Fabrice Frossard