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” Pénurie d’informaticiens ? Cherchez l’erreur… “

Dans le contexte actuel de pénurie d’informaticiens… “. “Pour faire face à la pénurie de compétences… “. ” La pénurie de ressources, ma bonne dame… “….

Dans le contexte actuel de pénurie d’informaticiens… “.
“Pour faire face à la pénurie de compétences… “. ” La pénurie de ressources, ma bonne dame… “. Voilà, on le sait : il y a une pénurie d’informaticiens. Tout le monde l’a dit. Même 01 Informatique. Même l’auteur de ces lignes. Sauf que les plus sceptiques sont justement… des informaticiens. Ils sont, en effet, de plus en plus nombreux à réagir aux articles ou émissions de télévision (récemment sur M6) sur le sujet. Car, dans toute cette pénurie, ils ne trouvent pas d’emploi. Seulement voilà : ces empêcheurs de se plaindre en rond ne sont pas ingénieurs, et ils ont parfois la trentaine passée. Car, apparemment, chez les recruteurs – et surtout les SSII -, on veut de l’ingénieur, et du jeune. Parlez-en aux écoles : plusieurs mois avant l’obtention de leur diplôme, la plupart des étudiants ont un poste assuré. Vous avez un BTS et deux ans d’expérience comme analyste-programmeur ? Aïe aïe aïe… Comment voulez-vous qu’une SSII vende votre CV à un client s’il n’y a pas marqué ” bac + 5 “, ” internet ” ou ” nouvelles technologies ” ? Elle pourrait vous former, bien sûr. Mais ça coûte cher, et ça fleure la reconversion peu glorieuse. Autant prendre le CV d’un jeune diplômé et gonfler ses stages et ses projets. C’est plus rapide et plus rigolo. Et puis, l’espoir flotte toujours de disposer là d’une main-d’?”uvre malléable.Mais il y a plus pervers. En novembre dernier, le Syntec se plaignait des formations universitaires trop sélectives. Et l’Etat qui ne fait rien ! Jugez plutôt : “Sur neuf candidats à un DESS, un seul étudiant est accepté. Comment, dans ces conditions, pourvoir des postes qui restent vacants ? “, affirmait un intervenant. Les entreprises n’ont-elles besoin que de DESS ? Et si la vague de l’emploi informatique se mue en clapotis, même pour les bacs + 5, que diront ces mêmes personnes ? Que l’on a bradé les formations. On parie ? En attendant, Ghyslaine, BTS informatique, Laurent, informaticien, 36 ans – “et ça ne fera que s’aggraver ! “, ironise-t-il sur le site de M6 -, ou ce DSI de 48 ans cherchent un emploi depuis plus dun an.

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