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Orange va vendre des téléphones mobiles d’occasion

Le dispositif, pour l’instant expérimenté dans l’Ouest, sera étendu à la France entière le 18 juin.

Tirer les ficelles de l’occasion en donnant une seconde vie aux téléphones inutilisés, c’est ce qu’expérimente Orange, la marque commerciale de France Télécom, depuis le 12 mai dernier dans 70 boutiques de l’ouest de la France. Et c’est ce qu’elle compte lancer à grande échelle dès le 18 juin prochain.

Contre un chèque à dépenser dans les boutiques Orange, les clients de l’opérateur pourront apporter les mobiles dont ils ne se servent plus au lieu de les laisser croupir au fond d’un tiroir. Puis, ceux dont « la fiabilité est éprouvée » seront remis « dans le circuit », a expliqué mercredi Louis-Pierre Wenes, le directeur général adjoint de France Télécom.

Un porte-parole du groupe, interrogé par Latribune.fr, a précisé que les appareils jugés aptes seront ré-empaquetés tout en mentionnant qu’il s’agit d’un téléphone d’occasion. Au téléphone seront rajoutés un kit oreillette, un chargeur et une notice.

Pas de gain d’argent, selon France Télécom

Les terminaux remis ainsi dans le circuit seront ensuite commercialisés sans abonnement. Le porte-parole assure qu’ils seront cette fois accessibles à tous les utilisateurs et non pas seulement aux clients d’Orange. Vendus bloqués, Orange s’engage à les débloquer gratuitement à la demande des acheteurs. Trois niveaux de prix sont prévus : 25 euros (entrée de gamme), 45 euros (milieu de gamme) et 95 euros (haut de gamme). Un quatrième niveau à 10 euros est même réservé aux allocataires des minima sociaux.

Louis-Pierre Wenes assure que France Télécom « ne gagnera pas d’argent » avec ce dispositif baptisé « éco-Orange ». Peut-être. Peut-être pas. Tout dépend de la différence entre le prix de rachat du téléphone par l’opérateur et son prix de revente. Sur ce point, le porte-parole a précisé que les téléphones seraient rachetés entre 30 et 70 euros, des prix auxquels s’ajoutent les coûts de retraitement.

Concernant la récupération par bon d’achat, on peut imaginer que certains clients réaliseront des achats plus onéreux que le montant du chèque obtenu. Mais c’est surtout l’occasion de se positionner avec une « opération un peu verte ».

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