Le Gartner Group, observateur attentif du développement des NTIC ici, en Navarre, et accessoirement dans le reste du monde, n’évalue “qu’à ” 25 millions le nombre d’abonnés “intra-hexagonos” de téléphones mobiles. Explication : les opérateurs, perturbés par l’explosion des cartes prépayées, “sont globalement incapables de savoir quel est le nombre de portables vendus à de nouveaux utilisateurs, à combien s’élève le nombre d’achats de remplacement, ni même celui des appareils additionnels achetés par des personnes qui utilisent plusieurs téléphones (!)“. Outre cette dernière catégorie, dont on se demande quel peut bien être le profil (fétichistes, collectionneurs, fashion “mobile” victims, ados en crise de communication, exclus du Loft, autres (complétez…), la nouvelle n’est pas sans présenter un certain intérêt pour les opérateurs eux-mêmes, qui pourraient revoir à la hausse le revenu moyen généré par chacun de leurs abonnés. Las ! L’ ART, autorité incontestée de la régulation des télécoms en France, évalue, elle, le nombre d’abonnés à 29 millions. On est mal… Quatre millions de personnes, sauf en Chine, ça fait quand même un peu de monde. Du coup, je regarde avec un peu de respect, voire de crainte, mon petit appendice téléphonique : grâce à lui, suis-je un, un et demi, ou deux ? Mine de rien, ça perturbe mon ego. A combien suis-je réellement valorisé en qualité d’abonné, vu que je suis aujourd’hui l’unité de compte qui compte dans les grandes man?”uvres capitalistiques qui ne manquent pas dagiter nos porteurs de messages ?
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