Créé en 1992, l’opérateur allemand est coté depuis 1997 au Neuer Markt, le Nouveau Marché de la Bourse de Francfort. Il a enregistré un chiffre d’affaires de 2,435 milliards de marks en 1999 avec un bénéfice de 244 millions de marks.Sa capitalisation boursière est d’environ 9,5 milliards d’euros. Il compte 2 millions de clients en téléphonie mobile et 700 000 abonnés au service fixe. Gerhard Schmid, le fondateur de la société, en restera le principal actionnaire, avec 40 % des actions. Il continuera à diriger l’entreprise. L’accord entre les deux permettra à France Télécom de prendre pied sur le plus grand marché télécoms d’Europe.
” Notre investissement dans Mobilcom est parfaitement en ligne avec notre ambition de devenir le leader de la convergence fixe-mobile-Internet en Europe “, déclare le président de France Télécom, Michel Bon.Dans la course à l’attribution de licences UMTS Jusqu’à présent, France Télécom a piétiné sur le marché allemand, se faisant ravir en décembre E-Plus Mobilfunk par le hollandais Royal KPN, qui a reçu le soutien de l’américain BellSouth.Le rapprochement avec MobilCom permet surtout à France Télécom de participer à la course à l’attribution de licences UMTS en Europe. France Télécom a été assez malheureux dans cette entreprise ; il s’est fait souffler par Xfera et Vivendi une licence d’opérateur UMTS en Espagne. L’opérateur espère être plus chanceux en Allemagne. MobilCom y a créé une coentreprise avec Debitel – spécialiste de la commercialisation d’abonnements de téléphonie mobile en Europe, détenu en majorité par SwissCom – pour être candidat à l’attribution d’une licence dopérateur de mobiles de troisième génération.
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