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Noir c’est noir

Une interface déroutante mais de nombreux formats audio acceptés, notamment les FLAC et APE. De quoi assurer une bonne qualité audio.

Si la sobriété de ce baladeur audio/vidéo d’Iriver ne fait aucun doute, son ergonomie risque d’en dérouter plus d’un. Sous l’écran du E50 se situe un carré de contrôle de 4 x 4 cm, mais aucune commande n’est marquée ! Tout au plus se distinguent les signes + et – qui correspondent au réglage du volume. Il faut donc bien lire le guide de démarrage pour comprendre la philosophie de l’appareil et savoir sur quel côté du carré il faut appuyer. Mais, après un petit temps d’adaptation, le fonctionnement devient intuitif. Vous aurez le même problème de sérigraphie pour distinguer l’écouteur gauche du droit. Le constructeur livre un modèle intra-auriculaire, mais, hélas, avec une seule taille d’embout.Pour l’écoute des fichiers audio, le baladeur offre un son correct, mais qui manque de profondeur. Côté formats, il accepte les fichiers MP3 et WMA, mais surtout les Flac et APE (Monkey Audio) qui offrent l’avantage de compresser le son sans destruction pour avoir une meilleure qualité. Le transfert des fichiers s’effectue par l’interface USB et la vitesse est correcte (environ 35 s pour 100 Mo). Le baladeur est livré avec un CD qui contient le manuel d’utilisation, mais aussi les logiciels Iriver plus 3 (l’équivalent de iTunes) et Movie Converter. Ce programme est hélas indispensable pour convertir les vidéos, car le E50 utilise un format propriétaire.

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François Bedin