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NetQuartz a changé d’architecture système en neuf mois

Afin de poursuivre sa progression, NetQuartz a repensé entièrement son informatique. Menée en neuf mois, cette restructuration s’est fondée sur la haute disponibilité des données et la sécurité du système.

Il y a quatre ans, lorsque nous avons débuté notre activité, nous n’avions besoin que d’un simple serveur Gateway sous NT, se souvient Dominique Pavlin, fondateur et directeur technique de NetQuartz. Ensuite, nous nous sommes équipés d’une architecture basée sur du matériel Compaq sous NT en guise de serveur d’applications. Nous voulions alors prouver la validité de notre concept de plate-forme de gestion des droits d’auteur, avec une partie du code extraite et traitée à distance “, explique Dominique Pavlin. Aujourd’hui, l’entreprise compte une soixantaine de salariés et une centaine de clients, qui appliquent son concept, désormais concrétisé. Pour suivre cette croissance, NetQuartz a donc décidé de remettre à plat son informatique. Idée maîtresse du nouveau système informatique : la haute disponibilité et la sécurité d’ensemble de l’infrastructure. “Dès le premier dessin de notre nouveau système, nous avons mis l’accent sur la redondance de l’ensemble des éléments qui le composent “, détaille le fondateur. L’architecture choisie est relativement complexe et nécessite plusieurs allers et retours vers le prestataire Infodis. “Si nous n’avons pas fait de changement fondamental, nous avons optimisé les ressources nécessaires tout en maîtrisant les coûts, en enlevant ici de la mémoire, là une redondance inutile et ailleurs en remplaçant un biprocesseur par un monoprocesseur “, explique Dominique Pavlin. Parmi les contraintes du cahier des charges de NetQuartz, citons l’utilisation indispensable de Windows NT, la technologie développée par la société étant fondée sur le système d’exploitation de Microsoft et la sécurité de l’interconnexion entre ses réseaux LAN et WAN.

Deux fournisseurs d’accès

Au final, l’ensemble de l’infrastructure a été doublé. “Nous avons commencé par prendre un deuxième fournisseur d’accès en plus de France Télécom, en l’occurrence UUNet. Nous nous sommes assurés que les dorsales de chacun de ces fournisseurs d’accès à Internet sont totalement séparées de manière à obtenir deux vrais chemins d’accès à notre serveur. Nous utilisons le protocole BGP pour équilibrer la charge entre les deux FAI “, précise Dominique Pavlin.Disposés en entrée, des coupe-feu assurent la sécurité et séparent le système informatique en deux domaines distincts. Le premier sert de plate-forme à l’application de gestion des droits d’auteur et est accessible de l’extérieur. Il est constitué d’une ferme de quatre serveurs NT mono et biprocesseurs en rack Gateway, fait fonction de serveur d’applications et est relié à un cluster NT. Le second domaine regroupe les fonctions de gestion internes de l’entreprise. Le coupe-feu qui sépare les deux domaines ne laisse passer que les flux SQL. Bien évidemment, tous les commutateurs et autres matériels d’interconnexion sont également redondants. Pendant un certain temps, ancienne et nouvelle plates-formes ont cohabité, puis la bascule entre les deux systèmes s’est faite sans souci particulier. Le tout pour un investissement de 1,5 million de francs (0,23 million d’euros) environ.

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Stéphanie Renault