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Mio trace la route du GPS vers le grand public

Le fabricant d’origine taïwanaise Mio Technology cherche à se développer en Europe. Son credo : attirer le grand public, non technophile, vers des appareils GPS dédiés. Il lance deux nouveaux modèles ces jours-ci.

Aujourd’hui, la technologie de géolocalisation n’est plus seulement une affaire de système embarqué (et coûteux) dans les automobiles ou de fonction luxueuse sur un PDA ou un PocketPC. Ils sont plusieurs fabricants à croire à la notion
de terminal dédié au GPS. Les grands noms du marché, TomTom, Navman, Garmin ou encore Magellan ont
déjà lancé ces modèles, dits ‘ intégrés ‘.A cette liste s’ajoute désormais Mio Technology, société taïwanaise créée en 2002 et installée en Europe fin 2003. Elle y lance ces jours-ci deux systèmes de navigation mobiles, les Mio268 et 269 (voir ici leur
présentation complète), vendus respectivement 449 et 699 euros. Mio avait déjà lancé sur le marché européen
le modèle 168, un PDA sous Windows doté de fonctions GPS intégrées. Mio revendique 122 000 exemplaires écoulés en Europe l’an dernier, dont 6 200 en France.

La navigation, ‘ killer application ‘ de la mobilité

Avec ses deux nouveaux modèles, Mio se lance cette fois à l’assaut du grand public. ‘ Le marché du PDA connaît des difficultés. A l’inverse, celui de la navigation arrive à maturité. La technologie coûte moins
cher, les produits deviennent abordables. Aujourd’hui, pour 449 euros, vous avez un système de navigation complet. Nous pensons que la navigation est aujourd’hui la ” killer application ” en terme de
mobilité ‘,
argumente Leo Exter, responsable marketing pour l’Europe.La cible de Mio est donc un public non technophile, qui veut utiliser la fonction navigation de façon intuitive, et sans avoir à évoluer dans le menu parfois complexe d’un PDA. ‘ Nous nous adressons aux gens qui
ne veulent pas se plonger dans la technologie. Notre mot d’ordre est de proposer des machines simples à utiliser, ne nécessitant quasiment pas d’apprentissage ‘,
précise Leo Exter. C’est pouquoi il mise sur des distributeurs
comme la Fnac et Auchan, en espérant y ajouter d’autres grands noms comme Carrefour.Sur le Vieux Continent, Mio emploie à ce jour une vingtaine de personnes. ‘ Aujourd’hui, nous travaillons à installer notre marque, qui n’est pas très connue, et créer des canaux de distribution en
Europe. ‘
Le fabricant, dont le siège européen est à Bruxelles, compte lancer d’autres terminaux GPS dédiés prochainement.

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Guillaume Deleurence