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MessageMedia ouvre sa filiale en Europe

MessageMedia fournit l’infrastructure pour les campagnes marketing par e-mail Déjà présente aux États-Unis, cette société arrive en Europe

Si l’on considère que 70 % des visiteurs d’un site de commerce électronique le sont pour la première fois, l’e-mail est le seul moyen fiable de garder le lien avec eux “, explique Amy Porter, directrice marketing de MessageMedia en Europe. Dont acte, cette start-up s’émancipe de l’incubateur @viso (SoftBank/Vivendi) et offre désormais ses services d’e-marketing depuis ses nouvelles filiales européennes. Lesquels consistent en la collecte d’e-mails d’internautes volontaires sur les sites de commerce électronique. Ces adresses électroniques serviront à la constitution d’une base de données, située sur le site du client. Pour sa part, MessageMedia assure la gestion des adresses, soit la vérification de leur libellé, le formatage des e-mails en fonction du client de messagerie récipiendaire (HTML, texte, RTF, etc. ), la gestion des désabonnements et l’envoi d’offres commerciales suivant le profil de l’internaute.

La société se défend de faire du spam

En aval, MessageMedia assure l’analyse et le reporting des opérations pour le client. Toutes ces procédures sont automatisées. L’intervention humaine est limitée aux mails de réclamations ou au courrier plus personnalisé. Malgré le recours à l’automation, MessageMedia se défend de faire du spam. Fondé sur le concept de marketing de permission, l’accord de l’internaute est indispensable, tant pour la collecte que pour l’envoi de courrier. Ainsi, selon Amy Porter, “les suggestions d’achat sont envoyées en fonction de nos outils d’analyse et de data mining. Mais si le client ne répond pas, nous ne lui enverrons pas de relance “. Pour l’heure, MessageMedia gère plus de 50 millions d’e-mails et emploie 345 personnes.Si ce type de service a le vent en poupe, la constitution de fichiers et l’envoi de mails restent toujours sujets à caution. On se souvient des déboires rencontrés par la société DoubleClick, poursuivie par les internautes tant pour la collecte de leurs adresses que pour les envois répétés d’e-mails. Il est vrai que la frontière entre spam et envoi autorisé est parfois ténue.

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FABRICE FROSSARD