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L’université de Valenciennes décline le multimédia pour la création artistique et l’audiovisuel

L’emploi du numérique irrigue également les pôles d’expertise plus traditionnels.

La licence en audiovisuel, qui existait depuis les années soixante-dix, a servi de point de départ à l’université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis. De cette première expérience a découlé ce qui existe aujourd’hui : MST (maîtrise sciences et techniques) et magistère en ingénierie des systèmes images et son, DEA en sciences de l’information et de la communication, DEA images et son, et DESS Transfert de savoirs et nouvelles technologies (dit multimédia). Ce dernier est rattaché à la faculté de lettres.Pour marquer ses ambitions et les structurer, l’université a remplacé son département audiovisuel de l’Institut des sciences et techniques par le département Dream (Développement, recherche, enseignement, audiovisuel, multimédia).Sur un total de onze mille étudiants, cinq cents se répartissent dans ces formations. Sans compter, donc, ceux qui suivent des formations informatiques plus scientifiques ?” DESS et écoles d’ingénieurs, par exemple.

Enseignés ou utilisés, multimédia et numérique sont omniprésents

” Dans le contrat d’établissement pour quatre ans qui définit la stratégie de l’université, le volet TIC est prioritaire “, souligne Alain Mayeur, le responsable du service informatique. D’après lui, le budget NTIC globalisé se situe entre 7 et 8 millions de francs par an. “Les TIC représentent de 75 à 80 % des équipements de l’université, hors équipement transfert, ouvert aux entreprises”, explique-t-il.Si les formations concernent principalement l’audiovisuel, les images de synthèse, la création multimédia, l’infographie ou le “motion capture”, les efforts de l’université ne se limitent pas à cela. L’utilisation du numérique se retrouve même au sein de son expertise d’origine.La catapulte mise à disposition des professionnels de l’automobile pour leurs crash-tests s’accompagne d’une simulation numérique de crashs. Le Centre technologique de transports terrestres est aussi équipé d’un simulateur de conduite, qui enregistre l’activité oculaire et les réactions du conducteur, ainsi que le son produit. Sans compter les différents outils de prototypage numérique rapide. Enseignés ou utilisés, le multimédia et le numérique sont présents partout.

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Arnaud Devillard