L'Icann autorise toutes les suggestions de noms de domaine

C'est officiel, l'Icann a décidé de libéraliser les extensions génériques de noms de domaine, telles que le .com. Ceux qui en ont les moyens pourront donc proposer le .dupont ou le .paris.
Après le .com, le .amour ou le .dupont ?
L'Icann projette de créer de nouvelles extensions de domaine, telles que le .com. Il pourrait même s'agir de n'importe quel mot, déposé par n'importe qui, ce qui semble difficilement réalisable..com, .net, .org, .info, .biz... Les internautes sont habitués à croiser ces extensions, limitées en nombre. Depuis 1995, seulement une vingtaine de suffixes dits ' génériques ' (sans limites géographiques) ont été créés. Mais cela va changer. L'Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), l'organisme qui supervise la gestion des noms de domaine sur Internet, semble décidé à ouvrir les vannes.Le sujet fait partie des thèmes de la Trente-deuxième Réunion internationale de l'Icann, qui se tient du 22 au 26 juin 2008 à Paris. On y évoquera la création de plusieurs centaines d'extensions. Mais le ' grand ordonnateur ' de l'Internet ne semble pas vouloir s'arrêter là.En effet, dans une interview accordée ce lundi 23 juin aux Echos, le président de l'Icann, Paul Twomey, a révélé une information explosive si elle se confirmait : l'Icann envisagerait de libéraliser les extensions de domaine, pour que n'importe qui puisse déposer celle de son choix. ' Les 1,3 milliard d'internautes pourront acquérir des adresses génériques en déposant des mots courants comme .amour, .haine ou .ville ou encore des noms propres ', a-t-il précisé au quotidien économique.D'une poignée de suffixes, Internet passerait alors d'un coup d'un seul à des millions, d'un sobre ' www.01net.actualites ' à de plus exotiques ' www.yaka.fokon ' ou ' www.francois.pignon '. Et ce, alors que des extensions actuelles, comme le .mobi, sont encore peu employées ! Selon les propos recueillis par Les Echos, cette ouverture pourrait même être mise en place ' dès le premier trimestre de 2009 ', ce qui semble difficilement réalisable. L'idée d'un adressage personnalisable à l'extrême est certes séduisante mais, en pratique, elle pourrait vite tourner au cauchemar.100 000 dollars pour s'offrir une extension
Dans l'état actuel des procédures, obtenir un ' .dupont ' revient à devenir le ' registre ' (registry en anglais) de cette extension, autrement dit d'en devenir le gestionnaire. C'est par exemple le cas de l'entreprise VeriSign, qui gère l'attribution des adresses en .com et en .net, éventuellement en confiant leur commercialisation à d'autres sociétés (les registrars). Et devenir registre, cela coûte cher.' Il faut au minimum 100 000 dollars... ', précise Loïc Damilaville, adjoint au directeur général de l'Afnic (gestionnaire du .fr), qui n'avait pas été mis au courant par l'Icann de ce projet d'ouverture. ' Il faut financer sa gestion technique, payer diverses assurances, payer l'Icann... Seuls des groupes privés peuvent se le permettre. Je ne vois pas comment l'Icann pourrait ouvrir les extensions à n'importe qui ', s'interroge-t-il.Lundi en fin d'après-midi, l'Icann n'avait ni confirmé, ni précisé l'information, y compris auprès de ses partenaires. Dans son interview au quotidien économique, Paul Twomey semble toutefois déjà bien avancé dans ses réflexions. Il évoque même des garde-fous si ce projet venait à se concrétiser : les noms d'extensions demandés par les internautes ne devront ni violer le droit des marques, ni s'approcher d'une extension existante (.kom, par exemple), ni usurper l'identité d'une communauté, ni perturber l'ordre public ou moral.Et si deux internautes se disputent un suffixe, ils auront trois mois pour négocier à l'amiable, avant de régler l'affaire aux... enchères. Belle pagaille en perspective !-
Angkor1Peudsoup
L’Icann vend les noms de domaines par parties. Le seul critère est le compte en banque de l’acheteur. C’est effectivement une bonne manière d’accumuler rapidement un gros capital. Quel est le devenir de ce capital ? En grande partie au ministère du commerce des US ?
Il y a une caractéristique inédite : le nombre de parties est quasiment illimité ; les premiers acheteurs seront bien servis et pourront ensuite revendre avec profit, sans création réelle de valeur. Très rapidement, les acheteurs vont être moins nombreux et le prix de vente actuel va décroitre. Dans sa logique libérale, l’Icann devrait se réserver un morceau de territoire sémantique, pour un deuxième coup en vendant une nouvelle rareté. C’est curieux tout de même cette démarche de l’Icann de vendre quelque chose dont on pensait qu’elle en était gestionnaire, mais pas propriétaire. -
breuilletman
quand je disais un sondage,
je parlais bien des internautes acteurs de leurs nouvelles extensions :
par exemple chacun peut proposer trois extensions et les plus citées sont retenues (avec possibilités de visualiser celles qui sont déjà citées pour que les internautes puissent éventuellement voter sur une extension déjà existante plutôt que d'en proposer d'autres)
par contre pas besoin de monopoliser beaucoup de resources, si le système est bien fait dès le départ le dépouillement sera vite fait -
papy-paulo
voila une bonne idée, de faire un sondage sur internet. çà permettrait de savoir combien d'internautes sont intéressés par une extension personnelle. mais qui va donner 100 extensions possibles? pourquoi pas les internautes , et qui va dépouiller cet énorme fichier.çà peut donner du boulot à pas mal de spécialistes et occuper les internautes oisifs.
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breuilletman
deux possibilités,
soit cela se fera à un prix décourageant pour tous les particuliers (on assistera juste à une course au page parking et à quelques changements dans les habitudes de référencement)
soit cela sera accessible financièrement et techniquement à tous, et là en effet cela risque d'être dément, mais à mon avis nous serons plutôt dans le premier cas,
sinon en soit je trouve que c'est une excellente idée de développer d'autres extensions, l'idéal serait peut être de proposer aux internautes du monde entier de voter pour les 100 extensions qu'ils souhaitent voir ajouter ou un truc du genre, cela permettrait un bon compromis et cette action aurait une valeur marketing énorme puisque les internautes (clients) donneraient leur avis et exprimeraient leurs besoins pour créer des extensions qui parlent à tous -
fred696969
y a aussi equipedefrance.branlée
;-)
Mais ne pas oubliez que par google quand on cherche en français comment le tri se fera t il ? Qui raquera 100 000$ pour foutre un autre truc.
Perso je me monte un serveur et un .fr me plait bien plus sans parler de toutes les dérives possibles.
Comme paypal.français... Jele vois gros pour les arnaques XD -
Traroth2
Ca va ouvrir tout un nouvel univers de cybersquatting :
m.icrosoft, mi.crosoft, mic.rosoft, micr.osoft, micro.soft, micros.oft, microso.ft, microsof.t... -
coconuts23
je voudrais bien qu'on me donne un bon argument , pour etre d'accord , car la j'en vois pas
en regle general , c'est le debut du nom de domaine qui compte , et nom la .fin
alors allons-y dans le n'importe quoi
google.motor
yahoo.motor
groland.con
lepen.ss
c'est n'importe quoi
moi je prefere emplement , le .fr pour france
.uk angleterre
ect... , on c'est de quel pays cela provient qd on fait une recherche , mis a par les .com qui sont en majeur partie americain , et commercial
et les autre exeption , gouv , tv -
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papy-paulo
entièrement d'accord car ça vite être le bazar. avec 1,3 milliard d'internautes et si seulement 10% demandent un nom d'extension je crois que vite tous les systèmes seront saturés.
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t.t.
Je trouve que ce n'est pas du tout une bonne idée, déjà pour la gestion et la mise en place.Comment s'y retrouver, et de qui va dependre chaque TLD ?
De plus, j'associe une certaine confiance a chaque extension, je sais que un .edu ne sera pas attribué à n'importe qui, ou encore un .mil, .gov, etc.
C'est pareil pour le .fr il y a quelques années avant sa liberalisation.
Sinon voutre image comporte une erreur en mettant le .tv qui existe deja pour les iles tuvalu.
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