« Nous voulons être les premiers à démocratiser l’accès aux écrans 18:9 », voilà comment les responsables de LG France résument ce nouveau Q6 en une phrase. Ce modèle – qui sera disponible à la mi-août – reprend en effet le même ratio d’écran que le G6 présenté en février dernier (et le Samsung Galaxy S8). Un écran bord à bord donc, mais à un prix « clairement en dessous des 400 euros », promet LG, sans pouvoir déjà préciser le tarif exact.
Pour baisser le prix, le constructeur coréen a forcément dû rogner sur la puissance et certaines fonctionnalités. L’écran, ici une dalle LCD IPS, passe ainsi de 5,7 à 5,5 pouces (1 080 x 2 160 pixels) avec une résolution de 442 ppp. Pas de double capteur photo non plus : la caméra arrière aura une définition de 13 mégapixels. A l’avant, le capteur de 5 mégapixels équipé d’un objectif avec un angle de 100 degrés facilitera les selfies.
Dans les entrailles du Q6, LG a placé une puce Snapdragon 435 à huit cœurs, cadencée à 1,4 GHz, épaulée par 3 Go de RAM et 32 Go de stockage. Une version baptisée Q6α proposera 2 Go de RAM et 16 Go de stockage, tandis que la déclinaison Q6+ montera à 4 Go de RAM et 64 Go de stockage. Ces trois versions auront toutes une batterie de 3 000 mAh.
Pas de lecteur d’empreintes, mais une reconnaissance faciale
Pour baisser le prix, LG a aussi fait le choix de ne pas intégrer de lecteur d’empreintes digitales à son nouveau Q6. Un choix que l’on regrette : à ce tarif, plusieurs concurrents incluent un tel dispositif. Bien que le constructeur le remplace par un système de reconnaissance faciale « Fingerprint », celui-ci n’est pas aussi sécurisé. Les utilisateurs qui veulent contrôler de près l’accès à leur téléphone devront donc continuer à utiliser un classique code.
Reste qu’une fois en main, le Q6 est plutôt séduisant. Légèrement plus compact que le G6, il tient très bien dans la paume. Malgré un dos en plastique, la finition est soignée, accentuée par le contour en « aluminium résistant pour limiter les risques de casse », nous a promis LG.
On remarque également que le connecteur reste au format micro USB et ne bascule donc pas encore sur de l’USB Type-C. Enfin, il faudra mesurer la luminosité exacte lors de notre test, mais manipulé à l’extérieur, l’écran du Q6 ne nous a pas semblé très lumineux. Une caractéristique qui pourra toutefois être améliorée sur le modèle final.
Vers une généralisation du 18:9 ?
Quoi qu’il en soit, le Q6 marque effectivement l’arrivée des écrans 18:9 sur des modèles milieu de gamme. LG met par exemple en avant la production de séries à ce format par Netflix, comme House Of Cards ou Stranger Things. Baptisé Univisium dans le domaine du cinéma, il a toutefois été très peu adopté pour le grand écran.
Mais la généralisation de smartphones à ce format pourrait tout à fait changer la donne. Les 16/24 ans passent ainsi plus de 3 h 40 par jour devant l’écran de leur smartphone. S’ils choisissent un smartphone 18:9, leur usage pourrait inciter à l’avenir les producteurs à changer le format de leurs productions.
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