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Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…

Panasonic – Lumix DMC-TZ8On aime… la qualité optique Si la distorsion est parfois visible, la précision – le piqué – de l’image est épatante. Les clichés…

Panasonic – Lumix DMC-TZ8

On aime… la qualité optique
Si la distorsion est parfois visible, la précision – le piqué – de l’image est épatante. Les clichés sont riches en détails, les couleurs justes, le bruit numérique correctement contenu. Outre une plage optique intéressante avec le deuxième meilleur grand-angle de ce comparatif, Panasonic a doté ce TZ8 d’un zoom numérique intelligent poussant le zoom x12 optique à un x16 de qualité.

On aime… le bouton e.zoom
Pour zoomer rapidement au maximum sur un sujet, Panasonic a pourvu le TZ8 d’un bouton de zoom rapide placé à l’arrière de l’appareil : le e.zoom. Pressé une fois, il pousse automatiquement le zoom optique au maximum. Une seconde pression règle le zoom numérique à son tour au maximum. Pratique et bien vu.

On aime… le design élégant
Doté d’une robe noire de jais couronnée de chrome, le TZ8 est un appareil élégant et sérieux. Son gabarit lui confère une bonne prise en main et le revêtement en verre de son écran achève de lui donner un aspect luxueux.

On aime… la qualité des vidéos
S’il faut monter en gamme avec le TZ10 pour avoir droit à de la vidéo encodée en AVCHD (un très bon format vidéo basé sur le codec H.264 utilisé notamment dans les Blu-ray ou pour la TNT HD), la qualité des films du TZ8 est clairement la meilleure de ce comparatif avec… son petit frère, le Panasonic ZX3 qui partage le même processeur d’image.

On n’aime pas… la prise USB propriétaire
Une critique récurrente chez le fabricant nippon : il fait l’impasse sur le très standard format mini-USB afin d’intégrer au sein d’une même prise flux USB et vidéo. La perte dudit câble oblige le rachat de celui-ci ou, sinon, oblige de sortir la carte mémoire pour décharger les images sur l’ordinateur.

On n’aime pas… la vitre et la résolution de l’écran LCD
Toute médaille a son revers : le luxe conféré par la dalle de verre se paye en extérieur où l’écran du TZ8 s’avère moins lisible qu’un écran mat. A choisir au quotidien, nous opterions pour l’écran mat. Quant à la définition de l’écran, limitée à 230 000 points, elle est un peu juste pour un appareil de cette trempe.

Pentax – Optio RZ10

On aime… le tout petit prix !
Pour son premier appareil du genre, Pentax nous gratifie d’un prix plus que plancher : 179 euros prix public, sans doute un peu moins cher aux alentours de Noël. Un très bon point compte tenu des performances honorables de ce petit compact.

On aime… la réactivité de l’appareil
S’il n’est pas le plus rapide de tous, ce n’est pas pour autant un mollasson. Son optique se déploie vite, l’appareil est rapidement disponible, et les menus – certes dépouillés – réagissent vite, très vite. Un plaisir face à certains concurrents qui souffrent parfois de lenteurs.

On aime… le bouton Easy
A l’instar de l’excellent mode automatique intelligent de Panasonic, qui continue de faire référence dans le milieu des compacts, Pentax a intégré un bouton vert au dos de l’appareil. Dans le doute quant à la bonne exposition, une simple pression active le mode automatique et l’appareil décide tout seul des réglages. Pratique et efficace.

On aime… le design
Pentax a le mérite de proposer ici un vrai design original, avec son petit grip marqué, son revêtement mat doux au toucher et le cerclage élégant de l’optique. Le résultat s’avère, selon nous, réussi et lui permet clairement de sortir du lot.

On n’aime pas… la qualité des clichés en basse lumière
S’il n’a pas à rougir en plein jour, l’Optio RZ10 souffre un peu plus en basse lumière, où ses clichés sont vraiment moyens. S’il est capable de monter à 6400 Iso, nous vous déconseillons de pousser jusque-là, 800 étant selon nous sa limite qualitative. Au-delà, l’image sera trop dégradée…

On n’aime pas… le côté plastique du boîtier
S’il semble solide, le RZ10 n’est pas aussi luxueux que le haut du panier de notre comparatif. Son toucher est certes agréable, mais la coque sonne trop plastique pour rassurer l’utilisateur peu soigneux. Mais difficile de râler à ce prix !

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Adrian Branco