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Les utilisateurs restent attachés au PC évolutif “

La migration d’un parc PC reste soumise au pragmatisme : les utilisateurs veulent de l’homogénéité et estiment que la course à la puissance n’est pas terminée.

” Nous avons abandonné nos projets d’achat de NC : trop cher “

Pascal Jego, responsable réseau chez Henri Peignen :” Jusqu’à récemment, nous étions intéressés par l’achat de NC. Mais nous avons abandonné, essentiellement pour une question de coûts. C’est aussi cher que le PC et il faut en plus un serveur spécifique. Sur le plan théorique, le NC est intéressant, mais nous nous sommes aperçus qu’il s’agissait d’une solution instable et peu fiable. Le NetPC ne me plaît pas vraiment car le coût est, là encore, assez proche de celui de PC classiques.
Nous avons deux types d’utilisations : environ 90 PC de bureau, des Celeron 500 MHz, et une douzaine de Pentium III à 800 MHz pour les applications de CAO. Quelles que soient les applications, nous allons toujours avoir besoin de puissance. Et nous tenons absolument à disposer de PC évolutifs. “

” Il est plus simple de n’avoir qu’un type de PC à déployer “

Alain Sénéchal, responsable PC et réseaux au centre hospitalier régional de Lille :

“Je reste convaincu que la puissance va continuer à prédominer dans nos choix. Il y a seulement trois ans, un Pentium 133 était encore considéré comme une bête de course. Nous avons, en outre, des réseaux de plus en plus gourmands qui vont demander des postes de plus en plus performants. Nous changeons environ un tiers des postes de travail chaque année, la rotation complète s’effectuant sur trois ans. Plus que d’une migration, il s’agit plutôt de ” maintenir un fonctionnement opérationnel ” d’un parc total d’environ 4000 postes. Dans ce cadre, nous avons effectivement entamé une réflexion sur l’acquisition ou non de PC légers. Mais cela supposerait que l’on cible d’abord notre population d’utilisateurs. Il faudrait donc faire un découpage afin d’adapter le bon type de poste à la bonne personne. Ce qui n’est pas forcément une opération aisée. Il est plus simple de n’avoir qu’un type de PC à déployer.”

” Pourquoi pas… si nous étions sous Windows 2000 “

Un responsable bureautique, à la direction technique générale d’un grand du secteur de la cosmétique :

“Chez nous, le standard c’est NT 4.0. Avoir une batterie de ports USB n’est donc pas forcément intéressant. Si nous étions sous Windows 2000 peut-être… Nous avons, par ailleurs, assez souvent besoin d’augmenter la mémoire ou d’intervenir sur les postes de travail. Le PC sans hérédité nous intéresserait surtout quand on doit installer rapidement un poste de dépannage. Notre entreprise est une mosaïque avec des besoins spécifiques par groupe d’utilisateurs. Nous pourrions donc être intéressés par des postes adaptés à l’usage avec la crainte de trop dédier les postes et de se retrouver avec un parc trop hétérogène.”

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Anicet Mbida avec Philippe Billard