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Les Tesla sont les voitures les plus sûres, selon l’agence de sécurité routière américaine

Au classement établi par la NHTSA, l’agence de sécurité routière américaine, les Model 3, Model S et Model X occupent désormais les trois premières places du top 50 des voitures à bord desquelles vous avez le moins de risque d’être gravement blessés en cas d’accident.

Tesla, dont les véhicules sont souvent pointés du doigt en cas d’accident, a publié sur son blog officiel ce dimanche 7 octobre deux études concernant la sécurité de ses véhicules. L’occasion pour la marque de préciser que ses véhicules font partie des modèles les plus sûrs en cas d’accident, mais aussi que, finalement, les conducteurs des Tesla ont moins d’accidents que la moyenne, selon un classement établi par la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration), l’agence fédérale américaine chargée de la sécurité routière pour les Etats-Unis et le Canada.

Tesla Model 3 : la plus sûre du top 50

Les Model S et Model X étaient déjà évaluées par la NHTSA comme les voitures à bord desquelles vous avez le moins de risque d’être gravement blessé en cas d’accident. Le classement évolue désormais légèrement puisque c’est une nouvelle Tesla qui vient prendre la première place du classement, la Model 3. Elle obtient la note de 5 étoiles au crash test de l’agence américaine.

NHSTA – Le Top 50 des voitures les plus sûres pour les passagers.

Les tests, menés sur une version propulsion et longue autonomie de la Model 3, ont pour objectif d’évaluer les risques corporels lors d’un choc frontal, latéral ou même en cas de tonneau. Dans la vidéo ci-dessous, il est possible d’apprécier le comportement de la structure de la Model 3. Le véhicule étant dépourvu de moteur à l’avant (qui accueille un petit coffre), il n’est pas surprenant de constater que la déformation du châssis n’est pas aussi dangereuse, lors d’un accident, pour les passagers avant que sur un modèle traditionnel. 

Dans cette seconde vidéo, réalisée cette fois-ci à partir d’une imagerie numérique, on peut constater l’effet d’un choc frontal sur une Model 3 à transmission intégrale, cette fois-ci dotée d’un moteur sur l’essieu avant.  

Dans cette autre vidéo, le test montre l’efficacité de la structure en cas de collision latérale de la Model 3. La déformation est moins importante que sur une Lexus ES 350, la Tesla laissant plus de place au déploiement des airbags « rideau ».

Quant aux risques de blessures en cas de tonneau, la NHTSA précise d’abord que le centre de gravité très bas de la Model 3 – en raison de l’intégration des batteries dans le plancher de la voiture – limite les risques de retournement. D’autre part si une telle situation se produit, le toit de la Model 3 est conçu pour supporter jusqu’à quatre fois son poids, avec seulement une légère déformation. C’est mieux que la norme fixée par NHTSA qui exige que chaque voiture supporte au moins trois fois son poids.  

AutoPilot plus sûr que le conducteur humain

L’autre billet publié par Tesla sur son blog porte cette fois-ci sur un rapport interne, en l’occurrence le tout premier rapport d’accidentologie à bord des véhicules électriques de la marque déjà en circulation. Il a été établi en utilisant les données des nombreux capteurs directement connectés aux serveurs de Tesla au cours du troisième trimestre 2018.

Pour être en mesure de produire ce rapport, Tesla explique sur son blog post qu’il s’est avant tout attaché à créer un flux spécifique aux outils de télémétrie pour isoler ainsi les remontées d’accidents – conscient par ailleurs qu’il peut y avoir des oublis (minimes a priori). Quoi qu’il en soit, selon ces données, Tesla déclare qu’au cours du troisième trimestre 2018, il enregistre un accident tous les 5,37 millions de kilomètres (3.34 millions de miles) parcourus avec la technologie AutoPilot engagée.

Tesla – Les capteurs qui composent la technologie AutoPilot

En conduite manuelle, le rapport révèle qu’un accident intervient tous les 3,08 millions de kilomètres (1,92 million de miles). Voilà une donnée très favorable pour l’AutoPilot qui réduit bel et bien le nombre d’accidents par rapport à une conduite manuelle. Tesla rappelle également que selon l’agence fédérale américaine chargée de la sécurité routière, il se produit en moyenne un accident tous les 792 000 km (environ).

Tesla indique également dans son billet qu’il entend faire évoluer son rapport en y intégrant également des données sur la gravité – notamment sur les occupants – et les circonstances de l’accident. La marque rappelle qu’elle reste particulièrement vigilante sur les accidents à bord de ces véhicules. De façon systématique, les conducteurs de Tesla sont toujours contactés par les équipes de la firme afin de connaître la gravité de l’accident et déclencher les mesures nécessaires.

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David NOGUEIRA