Les PC volés pris dans la toile de TheftGuard
Associée aux nouveaux Bios de Phoenix, la technologie de Softex permet de repérer à travers Internet les ordinateurs dérobés, même après le formatage de leur disque dur.
Le
vol de portable serait une des nouvelles industries à la mode. Une menace qui suscite l'appétit de constructeurs et d'éditeurs prêts à proposer à leurs clients des solutions leur
permettant de retrouver et, dorénavant, de désactiver via Internet les machines dérobées.Cette fois, le nouvel antivol provient de Phoenix, le principal éditeur de
Bios. Depuis février, cette société commercialise
cME, un environnement technologique qui permet de stocker dans un espace protégé de l'ordinateur des informations et des outils essentiels. Dont, pour ceux qui le désirent,
TheftGuard. Un programme mis au point par un petit éditeur américain, du nom de Softex, qui crée une identité unique pour chaque PC, au sein de son cME.Si un ordinateur équipé de TheftGuard est volé, son possesseur doit alors le signaler sur le site Web de l'éditeur. Lors de sa prochaine connexion à Internet, la machine enverra automatiquement un signal au site TheftGuard afin de
déterminer si elle a été dérobée. Si tel est le cas, le logiciel peut alors communiquer à TheftGuard l'adresse IP du nouvel utilisateur, bloquer le PC, voire effacer les données de son disque dur. Toutes opérations effectuées à partir du Bios.
Changer le disque dur du PC volé ne serait donc pas une solution, puisque les informations propres à TheftGuard sont placées en mémoire
ROM.