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Les négociations continuent pour diffuser des films plus récents sur Internet

Lancée par Aurélie Filippetti, la concertation pour raccourcir les délais d’exploitation des longs métrages se poursuit sous l’égide du CNC. Fleur Pellerin ne soutient pas encore officiellement la démarche.

Assouplir la chronologie des médias pour proposer des films plus récents sur Internet, peu de temps après leur sortie en salle ? Il n’en était pas question encore la semaine dernière pour Fleur Pellerin. La ministre de la Culture avait alors déclaré au journal Le Monde : « Cela aurait peu d’effet sur l’offre de Netflix, surtout fondée sur les séries. Ne nous trompons pas de combat ».

Mais pour nos confrères de BFM Business, elle n’aurait pourtant pas abandonné l’idée. Pour le moment, c’est toujours le CNC qui pilote la concertation lancée à ce sujet par Aurélie Filippetti au mois de juillet dernier. Une réunion réunissant les professionnels de la filière se serait même tenue à ce sujet le 15 septembre dernier, soit le jour même du lancement en France … de Netflix.

Comme nous le révélions il y a deux mois, il s’agit toujours de faire passer le délai de 4 à 3 mois pour la VoD (paiement à l’acte ou achat) et de 36 à 24 mois pour la SVoD (abonnement mensuel). Des mesures qui ne concerneraient pas les sites qui proposent leur service en France depuis l’étranger comme Netflix ou iTunes. Un moyen de les pénaliser, donc.

Reste maintenant à obtenir l’accord de toute la filière (chaînes de télévision, services de VoD, sociétés de production, exploitants de salle, distributeurs, etc..). Un processus qui prendra forcément du temps.

Voir aussi notre dossier spécial Netflix.

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Amélie Charnay