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Les jeux-concours et les chats, applications vedettes des SMS surtaxés

Avedya, fournisseur de services mobiles, publie un premier bilan du marché des SMS surtaxés. L’occasion de dresser un portrait du kiosque mis en place par les trois opérateurs français.

Alors que SFR annonçait en début de semaine l’envoi de 2 milliards de SMS (Short Message Service) sur son réseau, les SMS surtaxés, ou SMS+, rentraient dans leur cinquième mois d’existence en France. Ce sont les jeux-concours et les chats qui ont contribué à animer le kiosque de services mis en place par les trois opérateurs français de téléphonie mobile : SFR, Bouygues Telecom et Orange.D’après Avedya, fournisseur de services mobiles, entre le 1er août et le 31 octobre, les jeux-concours ont représenté 40 % du trafic SMS+ passant par sa plate-forme. Toutefois, les utilisateurs de ce genre de services ne sont pas des gros consommateurs puisqu’ils n’ont envoyé que 3,1 SMS en moyenne.Au contraire, le chat sur mobile, s’il n’a séduit que 22 % des utilisateurs âgés de 11 à 25 ans, a en revanche généré une moyenne de 20,7 SMS par client. “Le chat est un moyen de communication en parfaite adéquation avec le mobile “, explique Emilie Darlet, directrice générale d’Avedya. “Son taux ne cesse de croître et nous pensons que c’est la killer application du SMS+.”

Des éditeurs mal rémunérés

Les coûts de promotion pour ce type d’opération atteignent jusqu’à 50 % du coût d’exploitation des SMS+, indique Avedya dans son étude. Un pourcentage jugé trop élevé par les créateurs ou éditeurs de contenu, qui ne perçoivent que très peu de revenus.En effet, si l’opérateur encaisse les 5, 20 ou 35 centimes d’euro de surtaxe (pour 20, 35 et 50 centimes de coût pour l’utilisateur), il reverse ensuite entre 50 et 60 % aux hébergeurs de contenu qui rémunèrent enfin les éditeurs. Ce partage de revenus n’est donc pas profitable à tout le monde.Avedya apprécie malgré tout la politique tarifaire des trois opérateurs. ” Ils ont le souci de ne pas brûler tout de suite le marché et dassurer une croissance pérenne “, commente Emilie Darlet. Ainsi, les paliers ” haut “?” à 1 et 1,5 euro de surtaxe ?” ne seront lancés que début 2003 et restreints à certains usages.Car il ne faut pas effrayer le consommateur. ” Les SMS+ sont une opportunité immense, conclut Emilie Darlet. Et il y a de grandes chances pour que ça marche ! “

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Geoffrey Bansard