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Les 500 fortunes professionnelles: nouveaux riches, deuxième génération

Le Nouvel Economiste du 29 septembre 2000 par Jacques Secondi

[…] Le phénomène déjà perceptible l’an dernier s’amplifie : la valeur des nouvelles fortunes repose sur un pari sur l’avenir. Les principaux actionnaires de ces fleurons du capitalisme français que sont L’Oréal, LVMH, et Pinault-Printemps-Redoute contemplent les nouveaux venus du haut de leurs 300 milliards de francs d’actifs cumulés. A un niveau bien inférieur, les quelque cinquante nouvelles têtes de notre classement ne totalisent ” que ” 25 milliards de francs d’avoirs. Les super-riches ont d’autant moins à les redouter qu’eux-mêmes ont vu leur fortune s’accroître de manière considérable au cours du dernier trimestre 1999 et pendant une partie de l’année 2000.
[…] Les 20% d’individus qui contrôlent les 80 % de la richesse professionnelle ne risquent pas d’être détrônés : il n’y a pas de comparaison possible entre leurs empires du commerce et de l’industrie et les actifs encore fragiles – un homme, une équipe, une idée – de sociétés créées récemment , et dont la valeur est tout entière basée sur l’anticipation. […] Il n’empêche, les fortunes récentes bâties sur le monde virtuel des technologies de l’information n’ont rien d’une illusion. Les nouveaux arrivants ont créé une valeur qui sert déjà de moyen de paiement. Malgré un cours inférieur à celui du début de l’année, l’agence web Fi System d’Alain Giraud vient d’utiliser ses titres pour acquérir son homologue suédoise Resco.

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la rédaction