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Le temps des fusions

Qu’il est devenu difficile d’échapper aujourd’hui aux grands éditeurs de logiciels.

Autant la diversité, et donc la concurrence, peuvent encore exister – quoique de moins en moins -, au niveau du matériel et des réseaux de données, autant les choix se restreignent de plus en plus dès lors que l’on aborde les
grands logiciels que sont les PGI.La situation Oracle/PeopleSoft/JDE me rappelle la grande époque où il était quasiment impossible de ne pas être client de Computer Associates. En effet, quel que soit le produit que j’achetais (UCC7 de UCCEL par exemple), dans les
deux ans il revenait dans l’escarcelle de Computer Associates par le biais des acquisitions pour devenir – quelle originalité – CA 7.De ce fait, la concurrence sur ce que l’on appelle aujourd’hui les middleware avait presque disparu. Me revoilà quelques années plus tard dans la même situation avec Baan et BPCS, qui sont déployés dans diverses unités et sociétés du
Groupe (pour des raisons historiques).Je me retrouve donc, aujourd’hui, à négocier avec un seul et unique fournisseur (SSA), et je n’ai plus aucune certitude quant à l’évolution, voire la pérennité de chacune de ces solutions. La seule réponse que j’arrive à
‘ obtenir ‘ à mes questions sur le devenir de ces produits est inlassablement la même : ‘ Ne vous inquiétez pas, il n’y a aucun problème, les deux produits vont
converger. ‘
Ce que je voudrais savoir, c’est converger vers quoi, quand et à quel prix. Mais cela, je ne pense pas qu’ils le sachent eux-mêmes, puisque la raison de ces acquisitions est uniquement financière, et que les états-majors de ces sociétés
se soucient comme d’une guigne des problèmes des clients.* MM. Red, Green, Yellow, Blue et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque mercredi, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience.Prochaine chronique mercredi 30 mars

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Mister Green*