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Etude FAI IP-Label : Le streaming vidéo toujours handicapé

IP-Label poursuit en 2013 sa surveillance des prestations « Triple Play » des FAI français. Les internautes qui attendent un Internet plus fluide pour la nouvelle année, devront patienter. Ce début d’année s’avère en effet assez terne.

L’année 2013 démarre de façon assez morose, dans le prolongement de la fin 2012. L’internet français montre des signes de saturation à certaines heures de la journée, et nos fournisseurs d’accès semblent relativement impuissants pour le moment. Il est vrai que la situation n’est pas alarmante mais les usages les plus intensifs d’Internet s’en trouvent quand même handicapés.

Le streaming vidéo mutilé

Depuis plusieurs semaines, nous surveillons de près les performances en streaming vidéo des différents FAI. Si les démêlés de Free et YouTube ont fait les titres de l’actualité ces dernières semaines, force est de constater que l’opérateur n’est pas le seul à connaître de fortes dégradations de la fluidité de lecture à certaines heures de la journée. SFR et Orange connaissent le même symptôme, dans des proportions moindre. Cette dégradation des performances amène, une nouvelle fois, Orange a cédé sa traditionnelle place de leader des offres ADSL à « Darty ADSL ».

Le graphique N°1, ci-contre, illustre bien cette perte de fluidité dès 9H00 et jusqu’à environ 1H00 du matin avec une situation difficilement supportable à partir de 18H00. Il faut bien comprendre que ce phénomène est relativement récent. Le graphique N°2 montre en effet que la reproduction des vidéos était radicalement moins problématique en Septembre 2012. Les usages des internautes français ont-ils à ce point changé en cinq mois ? Doit-on y voir les répercussions d’une sorte de guerre que se livrerait Google (propriétaire de YouTube) avec les opérateurs français ? Les questions sont posées, mais les réponses, elles, sont plus difficiles à obtenir.

D’une manière générale, IP-Label constate que ses tests de performance des usages (téléchargement, etc.) montrent, eux aussi, une très légère dégradation des performances de latence, accompagné d’un taux de perte de paquets très légèrement plus élevé, révélateurs d’une augmentation généralisée de l’usage des réseaux.

 

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Loic Duval