Simple, pratique, facile, l’envoi de messages courts sur mobiles (SMS) est peu pratiqué par les entreprises, qui lui préfèrent l’e-mail. Pourtant, facturé moins de 16 centimes d’euro le message, le texto serait le meilleur moyen d’informer à distance ses salariés nomades. “Avec le SMS, il n’y a pas de problème de réseau, de standard ou de terminal”, renchérissent les opérateurs télécoms. Encore faut-il le prouver, estiment les entreprises, méfiantes vis-à-vis de ces discours marketing. Résultat : en 2001, très peu de SMS professionnels ont été envoyés face aux 3,3 milliards de textos générés par le grand public. Cesmo a voulu y voir clair en comparant les deux solutions. Résultat : si l’e-mail mobile et le SMS sont à égalité pour un seul envoi hebdomadaire, l’écart se creuse à mesure que le rythme s’accroît. Et le prix unitaire du SMS diminue, alors que celui de l’e-mail augmente. Pour le cabinet, l’explication vient de l’effet de seuil des forfaits : ceux des opérateurs télécoms seraient mieux placés que ceux des fournisseurs daccès à internet, qui cumulent connexion et communication.
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