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Le point de la Cnil sur le harcèlement virtuel

EN BREF. Parce qu’elle dit constater une recrudescence des lynchages en ligne de professeurs par…

Parce qu’elle dit constater une recrudescence des lynchages en ligne de professeurs par des élèves, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) publie sur son site une foire aux questions sur le sujet. Ce phénomène de « harcèlement virtuel » est connu et concerne le plus souvent des adolescents entre eux.

Quoi qu’il en soit, sachez que le cyberharcèlement se caractérise par des humilitations, des injures, des menaces publiées sur un site Internet mais aussi sur les réseaux sociaux ou des blogs. La création d’une fausse page, d’un faux site ou d’un faux profil de la victime, permettant à d’autres de se défouler, entre dans ce cadre ; comme par exemple l’affaire de cette page Facebook illustrée de la photo de l’évêque de Soissons qui avait dû être retirée. Moins grave, mais bon à savoir : les publicités non-sollicitées (le spam) que vous recevez dans votre boîte e-mail sont également considérées comme du harcèlement.

Ces pratiques sont réprimées par la loi et la Cnil, d’ailleurs, peut intervenir. La notion de harcèlement virtuel ne figure pas dans la loi, mais elle correspond à des délits existants bien connus : injure publique, diffamation, collecte d’informations illicite. Il est est donc tout à fait possible de porter plainte dans les cas de harcèlement en ligne.

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Arnaud Devillard