Le Plessis-Robinson offre un portail à ses PME pour les inciter à faire le saut d'Internet
Le projet Audep vise les deux cents petites entreprises implantées sur la commune. Il rassemble la mairie, les pouvoirs publics et une demi-douzaine d'industriels.
Les projets de haut débit lancés par les collectivités locales se suivent et ne se ressemblent pas. Ainsi, Audep (Accès et usages du haut débit pour les entreprises du Plessis-Robinson), celui de la commune du Plessis-Robinson
(Hauts-de-Seine), est l'antithèse du
PBC (Pau Broadband Country).Le budget du premier est trente fois inférieur à celui du second : 1,1 million contre 35 millions d'euros pour le second. Le premier concerne les deux cents PME du parc d'activité ; il propose des
services de base et s'appuie sur des technologies disponibles dès aujourd'hui (DSL).Le second annonce une sorte de société de la communication numérique de demain en promettant, à terme, des débits de 10 Mbit/s (voire le Gigabit Ethernet) aux entreprises comme aux particuliers, et des services parfois futuristes
?" vidéo, etc. Il met en ?"uvre des technologies de transport encore loin d'être matures pour certaines, comme Ethernet sur des infrastructures publiques. ', comme la formation à Word ou à Excel, et ' verticaux ' ?" par exemple, ' Comment lire un bilan
d'activité '. C'est la société française Onlineformapro qui les propose. Audep comporte également deux outils informatiques pour les entreprises : l'un, la messagerie unifiée, est une solution développée par la jeune
société française Tetcol. L'autre, le partage et la sauvegarde de fichiers, est fourni par Odrive, une autre société française.