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Le navigateur Mozilla se décline en version allégée

Avec le projet Phoenix, les développeurs de Mozilla misent sur la simplicité. Objectif : proposer un navigateur plus léger et beaucoup plus rapide, sans lésiner sur les fonctions de navigation.

Alors que le logiciel de navigation libre Mozilla fait depuis quelques mois ses premiers pas sur la Toile, un nouveau concurrent issu de la même ” maison ” s’apprête à prendre son envol. Nom de code : Phoenix.Il s’agit d’un projet initié par la communauté des développeurs de Mozilla, qui vise à créer un navigateur multiplate-forme peu encombrant, mais disposant d’une large palette de fonctions de navigation. Avec pour principal objectif d’afficher les pages Web beaucoup plus rapidement que Mozilla, ou les logiciels de navigation concurrents.

Des fonctions innovantes

Phoenix propose une barre d’outils personnalisable, semblable à celle d’Internet Explorer, où l’on peut choisir l’ordre et l’apparence des boutons, ainsi que les textes et icônes associés. Le module de gestion des adresses (“Favoris” et “Historique”) permet un filtrage des listes de liens affichées à l’écran, ainsi que l’annulation et la répétition (undo/redo) des commandes.Comme Netscape 7 (également dérivé de Mozilla), le logiciel gère la navigation simultanée sur plusieurs sites dans une seule fenêtre (tabbed browsing). On trouve aussi un système de blocage des fenêtres de publicité qui s’ouvrent automatiquement (pop-up).Pour remplir son contrat de légèreté, Phoenix se limite toutefois à la navigation. Ses concepteurs n’ont pas prévu pour l’instant d’y intégrer un logiciel de messagerie, un lecteur de news ou un module de création de pages.

Un navigateur prometteur

Concernant ses performances, Phoenix vise à démarrer deux fois plus rapidement que Mozilla et ses déclinaisons. Le gain de temps est du même ordre pour l’ouverture d’une nouvelle fenêtre du navigateur.A peine sorti, Phoenix a déjà été favorablement accueilli par la communauté des utilisateurs de Mozilla, si l’on en croit les premières réactions dans les forums de discussion. Certains regrettent toutefois l’absence d’une version pour Mac OS X. Seules sont proposées, pour l’instant, des déclinaisons Unix et Windows.La version aujourd’hui disponible, estampillée 0.1, n’est qu’une première étape vers la mouture finale, dont la date de sortie nest pas encore fixée. Le rythme du processus de développement semble toutefois soutenu. Les versions suivantes, 0.2 et 0.3, étant attendues respectivement pour les 1er et 15 octobre prochains.

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Jean-Marc Gimenez