La réponse à la question posée en octobre 2001 en couverture du magazine, “ Faut-il sauver l’UMTS ?“, a été donnée quelques jours plus tard par le gouvernement lui-même. D’autant qu’au-delà de la prochaine norme de téléphonie mobile, il s’agissait alors de soutenir le secteur des télécommunications dans son ensemble, plongé dans un marasme économique et boursier. Le gouvernement, divisé sur le sujet, a pris finalement une décision audacieuse. À la mi-octobre, il décide d’abaisser le prix des licences. Chacun des quatre opérateurs retenus doit payer un droit d’entrée fixé à 619 millions d’euros, majoré d’une partie variable correspondant à 1 % du chiffre d’affaires. En outre, la durée de la licence passe de 15 à 20 ans. Le geste est plus que symbolique. La facture totale, pour chacun des opérateurs, sera comprise entre 1,5 et 1,8 milliard d’euros, selon les estimations, au lieu des 4,95 milliards initialement prévu. Enfin, les opérateurs pourront partager leurs infrastructures, réduisant d’autant leurs coûts. Pour l’heure, malgré ce coup de pouce, aucun candidat nouveau ne s’est manifesté depuis l’attribution des deux premières licences à Orange et SFR. Réponse définitive en septembre prochain.
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